Il est le fils du célèbre Cheikh Tahirou Doucouré que l’on considère comme faisant partie du gotha des hommes dotés d’immenses connaissances dans le domaine des sciences islamiques. La manière exceptionnelle dont il manie les chiffres, est la preuve de l’aisance avec laquelle il prédit l’avenir sans aucun risque de se tromper. Fils d’un homme d’une telle densité intellectuelle, il en a hérité des pans entiers au point d’être un intellectuel d’une envergure respectable.
Après un cursus scolaire et universitaire digne d’éloges, il intègre l’administration des douanes et devient inspecteur principal de classe exceptionnelle. Longtemps directeur général adjoint, il s’occupe de la coordination qui fait de lui un vecteur dans un domaine dont la délicatesse n’a d’égale que la vigilance d’un guetteur toujours aux aguets.
Travailleur infatigable, l’esprit toujours en éveil, il s’acquitte de sa tâche avec la conscience de la fourmi ouvrière imbattable dans les tâches bien accomplies. C’est la conséquence d’une éducation de base faite de grandeur et parfois aussi de noblesse . Le Sénégal dans sa quête permanente de réussite dans son cheminement vers l’émergence, a plus que jamais besoin de serviteurs de sa trempe qui ont une conscience aigüe de leur responsabilité.
C’est dans cet ordre d’idées, que le 4 janvier dernier, à l’occasion du conseil des ministres, il a été nommé coordonnateur général de l’inspection générale des finances rattachée au ministère des finances . Cette nouvelle responsabilité qui confirme son aura dans la haute administration, est loin d’être pour lui un défi mais une confirmation de ses capacités foncières de grand commis de l’état. Gageons qu’il réussira sa mission en raison de ses qualités humaines, de sa compétence mais, surtout, de sa connaissance du milieu.
Majib Sène