Au Sénégal, s’il y a une famille qui s’est particulièrement distinguée dans le sport toutes disciplines confondues, c’est celle des Lopez. Les filles et garçons issus de cette prestigieuse famille, ont honoré toutes les disciplines sportives pratiquées au Sénégal, en particulier le basket ball à son niveau le plus élevé. En plus du sport, il convient en la circonstance, de magnifier leur exemplarité comportementale dans la société et leur patriotisme qui se dévoile sous les yeux comme étendard au vent. Pour chanter leur gloire tout en la perpétuant, il conviendrait de leur réserver un espace symbolique dans notre temple du basket avec leurs effigies collectives.
Ce sont de tels exemples tissés dans la toile de l’abnégation et de l’engagement sans réserve au bénéfice de la nation, qu’il nous faut célébrer partout et en toute circonstance. Avec de tels repères, notre jeunesse a de qui s’inspirer pour contribuer efficacement à la construction nationale dans tous les domaines. Dans ce monde truffé d’incertitudes et de convulsions difficilement maitrisables, la jeunesse doit être formée à bonne école à l’image de la famille des Lopez qui a donné le meilleur d’elle même à son pays d’appartenance.
Sans oublier tous les membres de la prestigieuse équipe nationale féminine de basket avec son immortel coach Bonaventure Carvalho, nous faisons focus sur Marie Amélie Lopez, la vaillante capitaine de l’équipe de 1974, vainqueur de la coupe d’Afrique des nations.
Marie Amélie Lopez a été une basketteuse dont la hardiesse, la technique insolente du dribble, la claire vision du jeu et son adresse phénoménale en faisaient une indiscutable joueuse de charme. Belle comme un coucher de soleil sur la mer, envoûtante comme un clair de lune, elle brillait par sa technique individuelle qui ravissait l’imagination de tous ceux qui l’admiraient sur l’aire de jeu.
Merveilleuse capitaine de l’équipe qui a affronté celle de la Tunisie dans son antre habituel en 1974, elle brilla de mille feux et remporta la coupe sur la marque étriquée de 47 à 43. À l’instar de la chèvre de monsieur Séguin, la Tunisie devant son propre public se battit de toutes ses forces mais finit par être dévorée le lendemain à l’aube. Jamais victoire ne fut plus éclatante et rayonnante que celle-là qui fut la première d’une longue série toute belle et flamboyante comme diamant exposé au soleil.
Je rends hommage à cette prestigieuse basketteuse et à l’ensemble de ses coéquipières qui ont fait du Sénégal, un empire du basket où le soleil ne se couche jamais.
Salut Capitaine.
Doyen Majib Sène