Le Sénégal à bâtir que nous appelons de tous nos vœux, apparaît à nos yeux comme la terre promise de Moïse. Pour l’atteindre, il nous faut immanquablement prendre appui sur ce que j’appelle la « Génération Utile » celle-là intelligente, subtile, pragmatique en plus d’être dotée d’une vision remarquable. Mamadou Sy Tounkara, ancien ministre conseiller à la Présidence de la République, enseignant formateur doué d’intelligence et de raison, fait partie intégrante de cette jeune génération qui n’a pour ambition unique, que de servir l’État et la Nation. Intellectuel de haut niveau, l’esprit pétillant, il manifeste partout sa loyauté surtout lorsqu’il s’agit de servir son pays.
Producteur de l’émission « Sénégal ca kanaam » à la 2STV depuis des années, il n’a de cesse de se préoccuper du développement économique et social du pays, en somme du développement intégral de l’ensemble des secteurs d’activité de la vie nationale. Sa particularité, c’est d’affectionner le débat contradictoire qui génère des idées fécondes et fécondantes susceptibles d’engendrer le progrès. Sa disponibilité, son patriotisme éclairé et sa sagacité, constituent l’un de ses atouts majeurs qui font de lui un géniteur d’idées progressistes. Ni vindicatif, ni isolationniste et prompt à rendre un service utile, tel m’apparaît Mamadou Sy Tounkara dont le courage de granit et l’envie de servir son pays, se déploient sous les yeux comme étendard au vent.
Avec un cursus scolaire et universitaire particulièrement brillant, il se positionne parmi l’élite de ce pays en combattant suprême des nobles causes, celles qui élèvent l’homme au dessus de son animalité et en font un citoyen d’exception. Le Sénégal qui amorce un virage décisif vers l’émergence, a besoin des acteurs de cet acabit, pour tisser la trame de son destin. Vivement que les décideurs en prennent conscience pour embarquer dans le train de l’histoire, tous ceux qui, comme lui, peuvent contribuer au succès de cette révolution.
La révolution dans le sens générique du terme, est en partie l’œuvre de la jeunesse qui est le levain de la nation. Une jeunesse engagée, idéalement bien formée et consciente de ses responsabilités. Cette matière première ne fait pas défaut au Sénégal qui, depuis la nuit des temps, a imprimé ses marques sur l’écorce des baobabs millénaires comme une écriture en incuse d’Oracle. Indéniablement, nous avons les solutions de nos problèmes mais hélas, très souvent, pour les résoudre, nous passons à côté.
Majib Sène