Le Sénégal, terre de fraternité mais aussi de dignité, a toujours enfanté des femmes et des hommes qui ont toujours porté haut , l’étendard de la dignité et parfois aussi de la noblesse. Dans les moments de désespoir tout comme celui de la réussite, ces femmes et ces hommes n’ont jamais varié dans leur comportement de « Samba Linguère » perpétuant ainsi le caractère noble de nos héros d’hier. Mamadou Seck, ce lébou bon teint fait partie des fiers héritiers de ces hommes d’honneur qui ont préféré mourir dans la vérité plutôt que de vivre dans le mensonge et la supercherie. Nommé ministre de l’économie et des finances sous le régime de Maître Abdoulaye Wade, il démissionne de ses fonctions pour des supposées malversations ce, pour permettre à la justice de faire son travail. Cet acte, le premier du genre, au Sénégal, a été salué par le peuple qui voyait en lui un homme incarnant les valeurs de grandeur et de pureté d’âme. La justice ayant accompli son travail sans influence, a conclu qu’il est blanc comme neige à la satisfaction de sa famille et tous ceux pour qui la dignité, et la probité morale et intellectuelle, sont des invariants pour les hommes d’honneur. Aussitôt, il est réintégré dans ses fonctions ministérielles avec souvent différentes affectations dans le landerneau ministériel.
Elu député et maire de sa circonscription, il est propulsé au perchoir de l’institution ou il accomplit, comme partout où il est passé, un travail d’orfèvre. Cet homme d’état de grande envergure, a parfaitement maîtrisé les arcanes de la haute administration où il a fourbi la plupart de ses armes. De même que les institutions onusiennes où il a travaillé en tant qu’économiste aguerri.
Son comportement chevaleresque et sa tenue irréprochable, doivent être connus de la nouvelle génération dont l’ambition est de gérer les affaires de la cité. Certes, tout le monde n’a pas les mains propres mais en copiant sur des exemples comme Mamadou Seck, on finira par devenir des serviteurs exempts de tous reproches.
Ayant pris sa retraite, il mène une vie tranquille dans ce pays où les convulsions politiques et les scandales de toutes sortes alimentent le quotidien de nos concitoyens.
Sa fratrie doit être fière de lui, qui marche là tête haute, car il n’a pas de frontières dans le pays de ses ancêtres. À ce sénégalais digne de tous les éloges, nous disons sans ambages, que si l’honneur était chien, en te voyant il baisserait la queue.
Majib Sène