Je l’ai connu il y a quelques décennies, alors qu’il débutait dans ce métier si exigeant de journaliste. À travers ses écrits, se dévoilaient comme étendard au vent, sa passion, son intelligence et une forte conviction majeure dans ce qu’il croit. L’élégance de son style d’écriture, le doigté avec lequel il s’exprime et la constance dans ses prises de position, ne sont jamais variées. Aucun sujet se rapportant à la société sénégalaise, ne doit être considéré tabou car, il y va de l’intérêt du peuple sénégalais dans son ensemble. Après plusieurs expériences parfois bonnes, parfois mitigées dans la profession, son génie déboucha dans la création d’un grand journal dénommé « Le Témoin » et il assure les fonctions de Président Directeur Général. Les coups bas, les menaces à peine voilées, les attaques crypto personnelles et parfois même les tentatives de corruption, ne l’ont jamais poussé à changer de fusil d’épaule, préférant mourir avec ses idées plutôt que de vivre avec celles des autres. Ses analyses se rapportant aux sujets socio-économiques, socioculturels et autres, sont d’une consistance telle qu’on ne peut sous-estimer son intelligence, sa clairvoyance et son érudition dans ces domaines que beaucoup pratiquent sans beaucoup de succès. Ses références dans ces domaines, sont attestées par son expérience, sa culture et son envie chaque jour renouvelées de toujours apprendre, ce qui est le label des journalistes de renom. Pour ceux qui ne savent pas, l’homme paraît taciturne, voire même timide mais loin s’en faut. C’est parce qu’entre lui et les futilités, il n’y a pas de place, tellement il est accroché à son idéal de vie qui est faire et dire le bien pour l’intérêt de la communauté. Il est l’un des rares Sénégalais que la critique ne dérange pas, mais plutôt l’enrichit comme le bon terreau qui fertilise la terre. En faisant focus sur les hommes et femmes de qualité de notre pays, je ne peux pas ne pas parler de Mamadou Oumar Ndiaye, ce journaliste chevronné dont le souci constant est de tout entreprendre afin que le journalisme de notre pays ne perde jamais ses lettres de noblesse.
Avec ce chevalier de la belle plume, les jeunes qui aspirent devenir journaliste, trouvent en lui un exemple et un modèle qui, de tout le temps, fait honneur à cette respectable confrérie. C’est parce qu’il a bien appris le métier dans le respect absolu des règles qu’il édicte dont, en particulier, la bonne culture générale et la déontologie. C’est une des raisons pour lesquelles, Il est foncièrement apprécié dans la profession d’autant qu’il ne cesse de susciter des vocations chez beaucoup d’apprenants. Très bonne année 2022 mon cher confrère.
Majib Sène