Le landerneau journalistique sénégalais regorge de compétences diverses et variées qui font honneur non seulement à la profession, mais à l’ensemble de nos compatriotes. Leurs prises de positions souvent conformes à la rectiligne de la réalité, se déclinent superbes et majestueuses, justifiant leurs connaissances dans l’univers sociopolitique du pays. Parmi ces acteurs respectables et respectés, se signale à l’instar du soleil levant, un certain Madiambal Diagne, connu pour ses chroniques du lundi que l’on savoure sans dégoût.
Très versé dans le domaine sociétal qui n’exclut pas la politique, ses analyses rigoureuses et démonstratives, facilitent une compréhension des choses et des événements. Son sens pédagogique, si utile dans un contexte sociopolitique souvent pollué par des soubresauts et des contradictions de toutes sortes, lui confère une notoriété indéniable. Même si la politique, selon Edouard Daladier, n’est ni une morale, ni une logique, mais une dynamique généralement irrationnelle, il navigue aisément dans ce long fleuve loin d’être tranquille.
Sans être sarcastique, il prend toujours soin de vérifier ses sources pour sacraliser les faits avant de se livrer dans des commentaires libres, justes et appropriés ; il est un exemple de probité intellectuelle et journalistique qui s’accommode avec la morale, la décence et le bon sens majeur. Le journalisme est l’une des professions les plus belles et les plus utiles dans une société qui veut construire son avenir sur des bases fécondantes.
Vive la presse sénégalaise qui est loin d’être en reste dans l’édification d’un pays libre et prospère. En effet, le Sénégal à bâtir, que nous appelons de tous nos vœux, apparaît à nos yeux comme une œuvre de construction nationale à laquelle toutes et tous doivent contribuer. Cheminons donc mano à mano vers les terres promises de l’émergence.
Majib Sène