Le Sénégal, terre de sagesse et d’espoir aux frontières invisibles, a vécu le 2 avril 2024, l’installation officielle de son excellence Bassirou Diomaye Diakhère Faye, dans les hautes fonctions de cinquième président de la République du Sénégal. Son prédécesseur, le Président Macky Sall, n’a pas lésiné sur les moyens pour rendre cette cérémonie belle, éclatante et rayonnante comme il en convient dans pareilles circonstances. J’ai frémi devant tous ces fastes de la République déployés en l’honneur du nouveau président et j’en ai eu la chaire de poule en raison de leurs gigantismes qui rappellent les merveilles de l’empire Ottoman. Seuls les hommes au cœur majestueux, sont capables de tant d’honneur à l’endroit de leurs semblables. Macky a été digne en ces circonstances poignantes, même si selon le chanteur, partir c’est mourir un peu.
Le Président Bassirou Diomaye Faye à été élégant, sensible mais stoïque pendant ces moments poignants et fiévreux. L’homme se mesure à son destin, son parcours de vie, son œuvre sociale et son degré de croyance. C’est avec cette quadrature de déterminants que se jouent sa valeur humaine et l’estime que lui vouent ses semblables. C’est aussi de là qu’il s’élève pour atteindre des hauteurs inestimables sur le chemin de la vertu, de la générosité et de la solidarité sans lequel la vie humaine perd son sens, sa finalité et sa substance. Chaque être vivant qu’il soit humain, animal ou végétal a en effet dans son génome inscrit ce sceau programmatique du destin. C’est dans cette prédestination de l’itinérance humaine que s’estampille toute vie, mais c’est aussi à partir d’elle que se construit l’effort méritoire de la réussite. Par deux fois, le Président Bassirou Diomaye Diakhère Faye est porté au pinacle, d’abord par les électeurs sénégalais qui l’ont élu au premier tour de l’élection présidentielle, ensuite par son prédécesseur Macky Sall, qui n’a rien ménagé pour rendre inoubliable son installation à la tête de l’État.
La cérémonie a été belle, colorée mais aussi porteuse d’espoirs ressortis dans les allocutions des différentes personnalités présentes, mais aussi dans celle du président entrant. Nous en déduisons au regard de tout ce qui s’est passé, que Dieu nous a montré le chemin du changement à charge pour nous de savoir y marcher pour atteindre l’optimum.
Les sénégalais toutes conditions confondues, doivent éviter de s’installer dans les querelles scolastiques et byzantines qui n’ont jamais porté des fruits partout où elles sont érigées en système. Les démons de la haine, de la division et du populisme, doivent être bannis car c’est une plaie qui semble incurable sur le front de nos compatriotes. Notre souhait ardent est que le Sénégal, dans tous les secteurs d’activité de la vie nationale, atteigne sa marche irréversible vers la terre promise de l’émergence.
Majib Sène