La presse sénégalaise traverse en ce moment des turbulences causées par les inquisitions de l’administration fiscale à son encontre. Une « journée sans presse » s’en est suivie creusant ainsi un trou béant dans la démocratie de ce pays, naguère chantée sous tous les cieux. Malgré tout, la presse sénégalaise a ses reines qui font honneur à la profession. Elles sont nombreuses ces reines mais nous n’en citerons que quelques unes qui, aux yeux de tous, sont des égéries charismatiques.
Sokhna Dieng Mbacké de la RTS, Diatou Cissé ancienne secrétaire générale du SYNPICS, Maïmouna Ndour Faye de la 7TV, Fatou Abdou et Ndèye Fatou Ndiaye de SENTV et Die Maty Fall du Soleil pour ne citer que celles là, sont des références incontournables dans la profession. Chacune d’elles a son propre style, sa sensibilité particulière et sa propre implication psychologique dans l’analyse des faits. Chaque jour, on découvre leur avancée significative dans le métier grâce à leur art singulier d’ouvrir les portes de l’information même si celle-ci est estampillée du sceau de la sensibilité.
Intelligentes, courageuses, pleines d’allant et d’alacrité, elles sont des avant gardistes dans ce métier difficile, exigeant, mais qui est un sacerdoce pour ceux qui savent. Elles méritent d’être soutenues et encouragées dans un contexte où tout est difficile en raison des soubresauts qui sont légion dans notre société victime de ses excès et contradictions internes. Avec la foi et la détermination des alpinistes qu’on trouve chaque matin aux pieds des montagnes pour tenter d’atteindre les sommets, on peut raisonnablement compter sur elles pour redorer le blason de leur métier.
Majib Sène