Le Sénégal notre cher pays ne cessera d’étonner avec la qualité de ses filles et fils qui s’affichent partout comme étendard au vent. Dans tous les domaines d’activités de la vie nationale, ils font preuve d’un dynamisme et d’une sérénité dans l’accomplissement de leurs multiples devoirs. Leur incandescence intellectuelle, leur grande capacité de résilience de même que leur faculté d’adaptation et d’innovation en font des citoyens d’exception.
Aujourd’hui, ce m’est un agréable plaisir de faire focus sur le docteur papa Abdoulaye Seck, cet ingénieur agronome dont la belle faconde, l’intelligence en mouvement et l’allant et l’alacrité sont quelques uns de ses signes distinctifs. Ancien ministre de l’agriculture, ancien ambassadeur et membre de plusieurs organisations scientifiques internationales, l’homme n’en paraît pas tellement il est modeste et doté d’un humanisme de bon aloi.
Sa face cachée est celle d’un chroniqueur sportif spécialisé en football. En effet, enfant de la médina, rien de beau et de bon ne lui est étranger dans cette discipline devenue de nos jours, une nouvelle religion des temps modernes. Lors de la coupe d’Afrique des nations en Côte d’Ivoire, il s’était déplacé à Yamoussoukro où avait élu domicile les lions du pays de la Téranga en se prenant entièrement en charge. Après chaque match, il se dépêchait en bon envoyé spécial, à écrire ses papiers que publiait le site « dakarmidi.net ». Après l’élimination précoce des lions, il faisait des analyses journalières très pointues sur la façon de jouer de l’équipe nationale et sur le pourquoi et le comment elle est éliminée prématurément.
Récemment, il a écrit un article consacré à la non élection de notre compatriote maître Augustin Senghor au conseil de la fédération internationale de football et à sa démission conséquente de son poste de premier vice-président de la confédération africaine de football caf. De mon point de vue, tous les articles que j’aie lus sur cette question, font nature morte devant celui de Papa Abdoulaye Seck tant du point de vue rédactionnel que lexical. Comme dit l’adage, quand on est bon scientifiquement, on est bon partout. Je sais que je suis entrain de dépiauter sa modestie mais quand arrive le moment de dire la vérité, le bon sens écarte les chicaneries.
Cerise sur le gâteau, il nous offre un article sur l’émigration clandestine avec une fourchette de propositions pour endiguer le phénomène.
Ramadan Moubarak.
Doyen Majib Sène