Allah SWT dans son livre Le Saint Coran, nous recommande de ne jamais rabaisser son semblable encore le jeter en pâture. Aussi, ai je fait la promesse de faire agir ma plume qu’en me conformant à cette merveilleuse Recommandation Divine. Toutes mes chroniques, depuis bientôt trois années, ont été consacrées à des femmes et des hommes en mettant en relief, leurs qualités humaines. Certains lecteurs, pas tous heureusement, m’ont reproché mon indulgence à l’égard de certains de mes sujets dont l’exemplarité comportementale, selon eux, est plus que douteuse.
Qui sommes-nous pour être à la place du Juge Suprême, nous qui avons des marges de manœuvres très réduites devant le péché ? La société dans laquelle nous évoluons actuellement, est fortement confrontée à certaines convulsions, mais aussi à certains excès qui ruinent tant soit peu, sa stabilité, détruisant de fait peu à peu les fondements de notre si belle culture d’hospitalité.
Les querelles scolastiques et byzantines, les « menées » subversives, les mauvaises intentions et le culte de l’orgueil, tapissent dangereusement notre vie et nous éloignent des stations de l’entente cordiale et de la fraternité. Hélas, l’homme n’est que ce qu’il désire et quand il a le plaisir, il cherche le délire, du délire il vire au regret, un sentiment qui ruine l’existence. C’est ce penchant égoïste qui nous confine dans des comportements ubuesques où la méchanceté, les subterfuges et les préjugés suborneurs sont légion dans notre société d’appartenance. J’ai exigé à ma personne de toujours m’éloigner de toute tendance déviationniste pour rester ferme dans mon désir de polir mon semblable, œuvre du sublime architecte, Dieu par Excellence. Je ne vois en l’homme que ce qui l’ennoblit.
Doyen Majib Sène