Parmi les journalistes de la génération d’aujourd’hui, Daouda Mine est l’un de ceux-là que j’apprécie beaucoup. Par sa tenue, par ses belles convenances, par sa rigueur dans l’analyse mais surtout, par sa sagacité. Adepte du droit surtout le droit pénal, il en tire le meilleur profit pour enjoliver ses analyses et réflexions qui émeuvent la sensibilité et ravissent l’imagination. Souvent invité dans les plateaux de télévision pour apporter son éclairage juridique sur des faits de société, il s’en tire glorieusement grâce à son langage limpide prenant appui sur sa merveilleuse culture et sur sa pédagogie réflexive. Journaliste et chroniqueur chevronné, il a été porté à la tête de la commission nationale de la carte de presse, tâche qu’il accomplit avec un doigté exceptionnel, dénué de tout reproche.
C’est dire qu’il aime son métier qui, de nos jours, attire beaucoup de postulants dont la plupart ne prennent pas le temps de se former professionnellement conséquence des dérives tant de fois décriées. Le journalisme par essence est un métier noble mais particulièrement exigeant, avec ses règles, sa déontologie et son éthique. Daouda Mine a compris tout cela pour se forger une aura, un empire où le soleil ne se couche jamais. Son exemplarité comportementale séduisante si bien aiguisée, est une chance pour les aspirants de s’abreuver à la bonne source. À ce journaliste intelligent, cultivé mais sobre, j’exprime, une nouvelle fois, ma profonde et affectueuse sympathie.
Majib Sène