Le professeur en sciences islamiques Cheikh Tahirou Doucouré ne cessera jamais de nous surprendre par l’immensité de son savoir et son inépuisable capacité de séduction qui émeuvent la sensibilité et ravissent l’imagination. À preuve, l’intéressant texte qu’il vient de produire relativement à ce qu’il considère comme à la fois béatitude et malédiction dans le sacro-saint livre islamique. Il nous a replongé dans la fabuleuse histoire de l’arche de Noé, des ascendants du Prophète Ibrahim (Aleyhi salam) et des diverses ramifications qui en ont résulté sans pour autant chercher à tordre le coup à l’histoire pour ne pas se présenter coupable devant Allah (SWT).
Il ne peut en être autrement car Cheikh Tahirou est le symbole vivant d’une éducation et d’une formation baignées dans les sources insondables de l’islam confrérique dont l’inspirateur est l’incomparable Cheikh Hamallah, le distingué théoricien du hamallisme nourri aux mamelles fécondantes du tidianisme.
L’un des enseignements contenus dans le texte de cheikh Tahirou, c’est la non prédominance de la généalogie, contrairement à ce que l’on croit dans l’imaginaire de la plupart de nos pays en particulier au Sénégal. Ce qui compte c’est la piété, le savoir, la religiosité et la soumission totale à Dieu. L’auteur de ce remarquable texte à lire et à relire, n’est pas en terrain inconnu. Il navigue dans les sciences islamiques avec une aisance déconcertante, mais l’homme n’en paraît pas tellement il est modeste. On peut le comparer comme un puits de connaissances, comme en témoignent ses nombreuses publications dans les domaines divers et variés de l’islamologie.
Son apport dans la compréhension de l’islam est incontestable comme en attestent les conférences qu’il organise au Sénégal et à l’étranger. La plupart des textes qu’il produit sont généralement enseignés dans les écoles arabes et le plus prisé est sans aucun doute, sa fabuleuse étude sur le difficile sujet qu’est l’héritage.
Majib Sène