Je l’ai connu il y a quelques années au hasard d’une rencontre informelle. Il exerçait en ce moment là les fonctions de premier ministre. Intelligent, travailleur infatigable, l’esprit en éveil avec une remarquable capacité d’écoute et d’analyse, l’homme affichait les qualités d’un sphinx veillant sur le sanctuaire.
Ni vindicatif, ni rétif au dialogue, il reste toujours ferme sur les principes de bonne gouvernance dont il maîtrise toute la quintessence. C’est dire qu’il est à l’opposé des perroquets et des tonneaux d’autant plus vides que sonores assimilables à des marchands d’illusions .
Il maîtrise parfaitement les rouages de l’état pour avoir séjourné pendant longtemps dans les arcanes de l’administration et du secrétariat général de la Présidence de la République. Fidèle, loyal et patriote très acharné au travail, il assimile parfaitement les méthodes de travail de son mentor qu’il n’a trahi ni dans les méthodes, ni dans les paroles ni dans son comportement de tous les jours. Il a été plusieurs fois son directeur de cabinet dans l’exécutif et dans le législatif et directeur de campagne d’une élection qu’il a remportée haut la main. En plus de sa connaissance du Sénégal des profondeurs et de ses habitants, l’homme est suffisamment outillé pour prétendre à une éventuelle succession du Président Macky Sall.
D’un commerce agréable et d’une profonde urbanité, il est dans les habits d’un chef d’état avec toute la dignité que cela requiert. Haut cadre dans les organisations internationales et institutions onusiennes, l’homme peut se vanter d’avoir une qualification professionnelle et politique acquise en partie sous l’ombre du Président Macky Sall qui le connaît mieux que personne. Boune Abdallah Dionne est un homme de qualité et de devoir, sérieux et honnête, capable de poursuivre victorieusement l’œuvre gigantesque de la politique pour un Sénégal émergent entamée par Macky Sall.
Plaise à Dieu de nous donner en 2024 à la tête du pays, une femme ou un homme de qualité qui, à l’instar de Moïse, saura conduire le peuple vers la terre promise de l’émergence.
Majib Sène