Né il y a moins de cinquante ans à Khombole, ville se situant à la confluence du Cayor et du Baol, il a déjà une expérience digne des bâtisseurs d’empires. Diplômé de l’École Nationale d’Administration, section magistrature après de brillantes études universitaires, le voilà aujourd’hui à la tête du ministère de l’intérieur qu’il dirige avec une remarquable maestria. De l’Agence Judiciaire de l’État, en passant par la CREI, il se positionne comme un homme sûr de lui, capable des plus belles performances dans le travail et, précisément, dans la gestion de la très lourde et sensible administration qu’est le ministère de l’intérieur.
Loin d’être un perroquet ou un tonneau vide, il ne dit que l’essentiel au moment où il le faut et quand il le faut. Arrivé à la tête de ce département à une période coïncidant avec la Covid-19, il s’est comporté comme un soldat particulièrement teigneux, veillant au grain de jour et de nuit pour lutter et vaincre cette malédiction du siècle. Cette malédiction car c’en est une, a brisé les élans les plus féconds vers le développement de l’ensemble des peuples du monde avec son visage hideux et ses tentacules embarrassants. Mais grâce à Dieu et aux efforts conjugués de tous, notre pays s’en est sorti avec le moindre mal. Après ce combat très motivant, notre cher ministre se voit confronté cette année avec les inondations qui ont fait également le tour du monde avec des pluies exceptionnelles en quantité et en fréquence. On l’a vu partout où le sinistre s’est propagé avec toutes les équipes concernées pour atténuer le mal et redonner confiance aux populations.
Avec une naturelle combativité inscrite dans le cœur des hommes de devoir, il accomplit ses missions régaliennes telles que voulues et définies par le chef de l’état. Antoine Diome fait partie de cette belle génération d’hommes et de femmes pour qui l’honneur et le prestige du pays valent tous les sacrifices. À force de l’observer depuis son arrivée au ministère de l’intérieur, j’ai fini par nourrir à son endroit une profonde et affectueuse estime grâce à sa façon de travailler et de se mettre au service de ses compatriotes.
On dit souvent que le pouvoir érode les cœurs, tue les sentiments et assèche le terreau affectif à partir duquel germe la sensiblerie humaine. Mais notre cher ministre par sa compassion et sa générosité de cœur envers les populations, prouve à tout instant, que l’homme d’état, même s’il est à l’image du monstre froid dont il est le cavalier singulier, peut incarner dans les grands moments l’exemplarité comportementale des hommes de fidélité et l’héroïsme moral des détenteurs de sagesse. Il ne fait aucun doute que le Chef de l’État trouve en lui un homme de devoir fidèle, loyal, dévoué à la tâche avec une disponibilité rarement égalée. Plaise à Dieu que rien n’entrave l’accomplissement de ses fonctions et qu’à l’heure du bilan, son chef puisse lui dire : « bravo mon cher ministre, mission bien accomplie ».
Majib Sène