Comme j’ai souvent l’habitude de le dire, le Sénégal ne peut atteindre la terre promise de l’émergence sans le précieux concours de la gente féminine. Dans le navire sénégalais, la femme fait partie des passagers les plus prestigieux en raison de son intelligence, de son savoir-faire mais surtout, de son engagement patriotique qui constitue en soi une référence incontestable. De Ndiadiane Ndiaye, en passant par les célèbres femmes de Nder, toutes nos femmes célèbres, constituent des égéries qui ont gravé leurs exploits sur les tablettes de l’histoire. Aïssatou Françoise Seck, journaliste à la RTS, fait partie de cette précieuse phalange de femmes bien ancrées dans les valeurs de leur pays qu’elles servent avec une détermination jamais démentie.
De secrétaire de direction, elle fut pensionnaire du CESTI d’où elle sort comme journaliste grâce à sa détermination et à son vouloir d’inventer son propre destin plutôt que de le subir. Elle a ainsi réussi son pari en transformant son rêve de tous les jours en réalité, tant il est vrai que l’important dans la vie, c’est de faire en sorte que le rêve d’aujourd’hui soit la réalité de demain. Le sport , école de vertu et d’éducation globale, constitue pour elle un créneau, mieux, une rampe de lancement vers les sanctuaires où on peut s’épanouir. Militante passionnée de sport, elle y accomplit son destin non sans des traquenards mais avec souvent aussi, des succès retentissants.
Ce qui fait sa particularité, c’est d’avoir su opposer une attitude frontiste aux multiples exigences du métier de journaliste, évoluant dans un domaine où tout se crée, où tout s’invente grâce à la subtilité de langage du reporter. Elle sait construire des phrases bien ciselées, avec des mots charriant des images expressives enrobées de rythmes et de chaleur festive. Elle excelle dans le domaine des comptes rendus, où toute sa personnalité se déploie sous les yeux comme étendard au vent.
Son intégrité, son sens de la mesure et sa combativité légendaire, ont fait qu’elle joue un rôle de premier plan dans l’Association Nationale des Journalistes Sportifs du Sénégal que nous avions créée en 1970. Sa bonne éducation de base, sa sympathie proverbiale et son professionnalisme avéré, sont autant d’atouts pour elle qui se distingue si merveilleusement dans l’exercice du difficile métier de journaliste sportif. Plaise à Dieu qu’elle poursuive sans entraves son métier et que chaque jour, ses succès raisonnent comme un « sorong » au fond d’un puits.
Salut ma préférée
Majib Sène