Loin de moi l’idée de faire un plaidoyer pro domo, je salue la presse sénégalaise pour sa résilience et son professionnalisme de bon aloi. Des journalistes talentueux, professionnellement aguerris, abattent un travail de qualité dans le domaine de l’information tous azimuts et de la conscientisation des masses laborieuses. Aïssatou Diop Fall, malgré sa jeunesse, traîne derrière elle, plusieurs années d’expérience qui l’élèvent au prestigieux rang des icônes de ce noble métier. De Walfadjri à futur média, elle abat un travail de qualité dans l’accomplissement des tâches quotidiennes qui relèvent de ses responsabilités. Son courage légendaire né de l’héritage historique de son peuple d’appartenance, la range parmi les égéries du Sénégal, carrefour d’échanges et de rencontres, terre de germination des plus belles fraternités.
Qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas, la brave Aïssatou a toujours assumé ses responsabilités, refusant les faux fuyants et ce qu’on appelle prosaïquement, la langue de bois. Elle sait s’assumer dans toutes les circonstances dans le respect strict des règles absolues de la déontologie et de l’éthique qui gouvernent sa profession. Les attaques personnelles à son endroit, ne l’ont jamais fragilisée encore moins condamnée à se renier et à contredire ses convictions intimes. C’est la raison pour laquelle, elle est toujours à l’aise dans ce pays souvent ruiné par ses excès et ses contradictions. Des journalistes comme elle, prolifèrent dans le landerneau médiatique sénégalais qui est une référence dans le continent africain. Donc honneur à elle qui fait partie de celles et ceux qui honorent la profession que Barra Diouf, Mamadou Seydi Mbengue, Patrice Diouf, Mame Less Dia, Alioune Fall et tant d’autres, ont porté joliment dans les fonts baptismaux. Du courage Aïssatou car comme on le dit souvent, seule la vérité est révolutionnaire.
Majib Sène