J’ai rencontré pour la première fois Abdoulaye Daouda Diallo, alors qu’il était Directeur Général de la Loterie Nationale Sénégalaise (LONASE). En ce moment là, nous organisions le grand gala annuel du Lion d’Or. Son entreprise, comme beaucoup d’autres, était l’un des sponsors les plus dynamiques de cet événement conçu en l’honneur des sportifs sénégalais. L’homme paraissait taciturne et n’ouvrait la bouche que pour dire l’essentiel. Son travail vite fait et bien fait, était sa seule préoccupation et il s’en acquittait avec la satisfaction qui sanctionne le travail des bâtisseurs d’empires. Depuis lors, je n’ai cessé de suivre son évolution dans l’administration sénégalaise, particulièrement aux impôts et domaines en sa qualité de fiscaliste chevronné, consciencieux, compétent et méthodique. Puis ce fut la haute administration, avec son entrée dans l’attelage des différents gouvernements du Président Macky Sall, élu Président de la République en 2012 .
Ministre du budget, Ministre des infrastructures, Ministre de l’intérieur puis Ministre des finances et du budget, l’homme apparaît comme l’un des ministres les plus expérimentés du gouvernement de la République. Loin d’être un perroquet ou un tonneau vide faisant beaucoup de bruits, il s’évertue à ne s’occuper que de son travail dans des secteurs considérés comme stratégiques. Même s’il voulait faire autre chose, il ne le pourrait pas tellement ses responsabilités sont harassantes, sensibles et exigeant en permanence, une concentration sans faille. Sa responsabilité dans la réussite de la politique gouvernementale définie par le Président de la République, est incontestable pour ne pas dire entière, tant il est vrai que la moindre inattention de sa part, peut provoquer un séisme dans la marche des affaires de l’état. Il ne fait aucun doute que le Président Macky Sall possède en lui un collaborateur sûr et compétent, dévoué à la tâche, fidèle et loyal. Tout état qui ne compte pas dans ses rangs des hommes d’envergure de la trempe de Abdoulaye Daouda Diallo, risque de grimacer à l’heure du bilan.
Sans flagornerie aucune, il fait partie incontestablement, des grands commis de l’État en raison de sa vaste culture étatique, de son expérience avérée pour tout dire, de son patriotisme d’état. Son comportement de tous les jours dans l’accomplissement de ses devoirs, est suffisamment éloquent pour constituer le modèle tant recherché par la jeune génération. Malgré sa jeunesse, il traîne derrière lui une expérience de dinosaure, tant il a bourlingué dans différentes stations administratives. À quelques encablures de l’année 2022, je lui souhaite une très bonne santé, une longue vie et des succès retentissants partout où le devoir l’appelle.
Majib Sène