Son père s’appelle Abdoulaye Fofana, un des artisans majeurs de l’indépendance du Sénégal. Plusieurs fois ministre dans les gouvernements du Président Senghor, Abdoulaye Fofana a marqué son époque de la plus belle des manières. Son passage au ministère de l’information dans les années soixante, a été marqué par son remarquable éditorial à l’occasion du fameux match Sénégal vs Guinée. Les deux pays étaient dans un conflit politique très corsé et tout pouvait arriver dans ce match dont les enjeux étaient plus politiques que sportifs. Il fallait édulcorer la tension en plaçant le match dans son contexte purement sportif. Son appel pathétique a été entendu et finalement tout c’était bien passé.
Abdou Karim Fofana a hérité de son père l’éloquence, la sagesse et surtout le pouvoir de convaincre son auditoire. Quand on l’écoute, on a le sentiment d’être en face d’un objecteur de conscience tellement les mots qu’il emploie sont pénétrants, convaincants et limpides comme une eau de source. Travailleur plein d’imagination, il avait réussi en peu de temps, a embellir le visage de Dakar, mettant en plus l’accent sur la propreté. Chargé du suivi du Plan Sénégal Émergent, il a abattu un travail de haute facture dont les résultats présagent des lendemains enchanteurs.
Son dynamisme juvénile, son ardeur dans le travail et sa vision entraînée par celle du Chef de l’État, ont provoqué sa migration au ministère du commerce à l’heure où la cherté de la vie occupe l’actualité. En sa qualité d’homme d’action averti et entreprenant, nous ne doutons pas un seul instant, qu’il réussira sa mission en collaboration étroite avec les acteurs du secteur. Fidèle et loyal, il se positionne dans le landerneau politique comme un modèle et un repère. Plaise à Dieu qu’il réussisse sa mission pour le plus grand bien du peuple sénégalais.
Majib Sène