Dakarmidi – C’est un tsunami qui se profile à l’horizon… Un fait qui risque de bouleverser le jeu politique et changer les enjeux des élections législatives du 30 juillet 2017 prochain.
Alors qu’une vague de protestations sévit dans les grandes coalitions sur la ligne de départ pour la députation, la coalition gagnante « Wattu Senegaal » de Me Abdoulaye Wade n’est pas encore sure de participer aux joutes.
Les listes déposées par Oumar Sarr, mandataire et Secrétaire général adjoint du Parti démocratique sénégalais (Pds), souffrent d’irrégularités.
Il apparaît, à la lecture de la liste proportionnelle nationale, que Wade et ses alliés ont investi trois femmes aux 38e, 39 et 40e places, respectivement, Nafissatou Touré, Néné Mané et Ndèye Seyni Ndiaye.
Une situation qui rompt le principe de parité exigé sur les listes, qui est motif d’invalidation d’une liste.
Cette disposition intégrée dans la loi électorale par Abdoulaye Wade, alors président de la République risque en retour d’être amère pour le Pape du Sopi.
Au sein de la formation libérale, on ne manque pas d’ailleurs de s’interroger sur cette «légèreté» qui peut leur coûter cher.
Le dernier cas de non respect de la parité des listes a été décelé à Touba lors des élections locales, mais elle a été acceptée, en dépit des remarques de la commission nationale électorale (Cena).
La Rédaction