En conférence de presse hier jeudi, le syndicat a évoqué le cas spécifique des 121 employés licenciés de l’hôtel Terrou-Bi. Selon le collège des délégués dudit établissement hôtelier, ces agents ont été remerciés dans le respect de leurs droits. «Il y a eu une première signature avec les délégués du personnel d’un premier protocole de chômage technique, avec maintien du salaire net à 70% du 14 mars au 1er juillet 2020, maintien du versement du prêt Tabaski et un salaire minimum de 70 mille francs Cfa, maintien des avantages sociaux», a soutenu le délégué syndical Cheikh Anta Goudiaby.
Ce dernier ajoute ensuite que «la direction générale a signé avec les délégués du personnel un nouveau protocole d’accord de chômage technique couvrant la période de juillet à septembre 2020 inclus (maintien du salaire net de 50% en juillet, puis 55% en août et 60% en septembre avec un salaire minimum de 70 mille francs Cfa, maintien des avantages sociaux et de l’intégralité des 9 navettes de transport du personnel».
Bref, selon M. Goudiaby, tous les travailleurs licenciés pour motif économique ont bénéficié d’une indemnité de préavis, selon les catégories, d’une indemnité de licenciement, d’une indemnité compensatrice de congés, d’une indemnité spéciale payée par l’employeur et égale à un mois du salaire brut. Il a aussi parlé d’une indemnité «bonus» octroyée et qui est égale à un mois du salaire brut.