Dakarmidi- Les quotidiens reçus vendredi à l’APS se font largement écho de la cérémonie de remise de matériel à la Brigade nationale des Sapeurs-pompiers (BNSP) par le chef de l’Etat, Macky Sall qui promet de sanctionner le non-respect des mesures de sécurité en mer, sur les routes et dans les marchés.
« Macky Sall renforce les sapeurs-pompiers », affiche le quotidien Le Soleil.
Le président de la république, Macky Sall, a procédé jeudi, à la remise d’un important lot de matériel composé d’équipements spéciaux de mise à niveau des unités existantes de la Brigade nationale des Sapeurs-pompiers (BNSP), d’un montant de plus de 26 milliards de FCFA.
Ce matériel est constitué de soixante-dix-sept ambulances et véhicules de secours routiers, de cinquante et un fourgons d’incendie, de remorques émulseur et camions d’éclairage, de sept véhicules de transport de personnel de cinquante places et d’un véhicule-échelle pivotante d’une envergure de près de quarante-cinq mètres.
Il s’agit également de vingt-quatre mille équipements de protection individuelle composés entre autres de casques de feu F, de vestons de peau et pantalons, de tenues de feu SPF ignifugées, de paires de rangers anti-feu, de bottes anti-feu cuir et de gants de protections incendie.
« Macky Sall gâte les sapeurs-pompiers », dit Enquête. Pour la « sécurisation des personnes et des biens », note Libération, « Macky Sall arme les pompiers ». « Macky Sall équipe les pompiers », selon L’As.
« Les sapeurs-pompiers ont été dotés de nouveaux matériels d’un montant de 26 milliards de francs CFA pour agir vite et bien », selon Source A qui ajoute : « Désormais, quand le 18 sonne, ils doivent enjamber l’espace et le temps ».
Avec ce « plan d’équipement spécial des soldats du feu », Macky Sall vole « au secours des sapeurs-pompiers », salue Le Témoin.
Parlant de la cérémonie de remise de ce matériel, Le Quotidien souligne que Macky Sall est « dans tous ses états » face à la « succession de drames », naufrage en mer, décès sur les routes, incendies dans les marchés. Macky Sall qui dénonce des accidents « bêtes », selon le journal « veut des sanctions contre ceux qui défient les mesures de sécurité en mer, sur les routes et dans les marchés »
Selon Vox Populi, « Macky Sall annonce des sanctions pour la fin des +accidents bêtes+ ».
L’As signale que le gouvernement est « au bord de l’impasse », confronté à « une dette lourde », due « aux entreprises pétrolières », et aux frappes contre des installations pétrolières en Arabie-Saoudite.
« La situation se complique pour le gouvernement qui fait face à la conjoncture internationale et à des engagements au niveau interne. En plus de la dette lourde due aux entreprises importatrices et distributrices de produits pétroliers, l’attaque de drones contre deux installations pétrolières en Arabie-Saoudite est venue compliquer la tâche à l’Etat qui doit supporter une hausse du baril sur le prix du marché international », selon le journal.
« Une situation qui risque d’impacter sur le prix du carburant, de l’électricité et de l’économie sénégalaise en général », estime L’As.
Source A annonce que trois gradés de la Police ont été nommés contrôleurs généraux, équivalant au rang de Général.
Les promis sont les Commissaires de police divisionnaire de classe exceptionnelle Thiendella Fall, directeur général des élections, Abdoulaye Diop, directeur de la Sécurité publique, et Pierre Mendy (Direction de la surveillance du territoire), selon Source A qui affiche en Une : « Les étoiles scintillent à la Place Washington », le siège du ministère de l’Intérieur.
Le quotidien Enquête s’intéresse à la santé de la reproduction et affiche en Une « les miracles de la procréation assistée ». La publication a ouvert ses colonnes au Dr Gérard Fayemi, président de la société sénégalaise de fertilité, qui déclare, entre autres, que « dans un couple infertile, à peu près 40% des causes sont d’origine masculine ».
Enquête écrit : « En 2019, alors que beaucoup de couples peinent à éprouver le bonheur d’avoir des enfants, l’aide médicale à la procréation reste très méconnue au Sénégal. Pourtant, le premier bébé né de cette pratique devenue courante dans la médecine moderne a vu le jour dans le pays depuis 1989 (…) ».