Le directeur de l’office diocésain de l’Enseignement privé catholique réclame la scolarité des élèves aux parents. Mais faut-il payer un service non exécuté ? Abbé Georges Grégoire Diouf, au coeur des explications, craie en main, tente de convaincre.
L’instruction d’un élève est annuel et…
“S’il faut sauver cette année, faire tout pour qu’elle soit valide, cela voudrait dire que l’on doit faire des efforts. Logiquement, tous devraient s’acquitter de leurs devoirs”, tient-il à souligner d’emblée sur la rfm. Non sans dire que l’instruction d’un élève dans un établissement est annuel.
…Ce contrat doit être respecté
Et, ce contrat doit être respecté, a avancé Abbé Georges Grégoire Diouf. Qui précise que l’année scolaire est assez spéciale. Mais cette année scolaire ne sera certainement pas une année blanche. Alors le paiement de la scolarité annuelle ne devrait pas être difficile à comprendre pour ceux qui ont inscrit leurs enfants et pour lesquels l’année scolaire ne sera pas blanche, mais validée.
Les parents ont fait le choix…
D’après le directeur de l’office diocésain de l’Enseignement privé catholique, au delà de l’enseignement en ligne, des exercices sont donnés pour faire travailler les enfants afin de maintenir le contrat. S’y ajoute que les parents ont fait le choix d’inscrire leurs enfants dans les écoles privées. Et le système doit être maintenu par tous.
…Eviter que le système tombe
Toutes choses qui font dire à l’abbé que logiquement les parents devraient payer pour éviter que le système tombe. “Ils auront bien tort de dire qu’ils ne paieront pas et c’est absolument faire erreur, parce que l’enfant qui continue dans nos établissements devrait s’acquitter de ces devoirs-là.
La reprise des cours pour les classes d’examen, c’est aujourd’h jeudi 25 juin. Au moment où la maladie se propage avec inquiétude. Et le risque est là pour tous les acteurs.