Je m’honore d’avoir été le premier sénégalais a avoir écrit un modeste livre sur Macky Sall, quatrième Président du Sénégal. En sillonnant son parcours pendant douze ans d’un magistère glorieux, on ne peut que lui tresser des lauriers pour avoir assurer de la meilleure des manières ses deux mandats. Certes, tout n’est pas parfait. Mais le bilan dans tous les secteurs d’activité de la vie nationale est globalement positif. C’est cela que j’avais prédit dans mon ouvrage en question avec la pertinence d’un esprit libre, serein et convaincu des dispositions de cet homme d´honneur et de fidélité aux valeurs pérennes de sa patrie d’appartenance. Ce jeudi, face à la presse nationale, Macky Sall, sans détour, a parlé au peuple sénégalais avec la sincérité qui le caractérise, sa volonté inébranlable de quitter le pouvoir le 2 avril 2024 dans le respect strict de la constitution.
Ni vindicatif, ni rétif au dialogue, ni grandiloquent encore moins isolationniste, il a parlé comme à son habitude, avec respect et considération à son peuple.
C’est la raison pour laquelle il a convié le landerneau politique sénégalais à un dialogue inclusif pour déterminer la prochaine date de l’élection présidentielle, qui doit se tenir dans les meilleurs délais. Voilà qui corrige les dérives verbales de certains pays qui veulent nous donner des leçons de démocratie dont nous n’avons pas besoin. Faut il rappeler à ces pays, que le Sénégal est réputé pour sa démocratie qu’il pratique depuis les temps immémoriaux. Il nous plaît d’insister sur cette affirmation grâce à laquelle, nous enregistrons des bonds significatifs dans le développement économique, social et culturel. L’homme d’état, même s’il est à l’image du monstre froid dont il est le cavalier singulier, montre, à l’image du Président Macky Sall, une exemplarité comportementale digne des bâtisseurs d’empires. Il va quitter le pouvoir mais avant cela, il veut nous laisser un pays uni et stable, enraciné définitivement dans les réalités de l’émergence.
Majib Sène