« Mon dernier mot reste le remerciement. Le Sénégal à une particularité. Parce qu’il y a des pays en Afrique qui partent en fumée et c’est à cause d’un manque de concertation. Le Sénégal ne vit pas encore cette situation. Des fois je croise Mamadou Diop Decroix pour me taquiner, je lui dis: » Boy Bathie naaléne dé » et ils me répondent que je suis un dictateur. Mais je leur rétorque souvent que le Sénégal ne connaît pas encore de dictateur ».
Le président de la République a également appelé les parties prenantes à désigner leurs représentants pour la suite des travaux. « Après cette ouverture de dialogue, je demande à tout un chacun de choisir des représentants. Parce que le travail, il faut bien l’organiser. Le pouvoir public aura 5 représentants, la majorité 5, l’opposition 5, les non alignés 5 représentants et la Société civile 5 ou 3. Vous pouvez en avoir 5 même si on avait noté 3 dans le papier. Ça, ce n’est pas une affaire de vote, c’est une concertation ce n’est pas grave. Pas de majorité ni minorité », rappelle-t-il.
Toujours sur le registre des représentants : « Chefs coutumiers 2 (représentants) chefs religieux 5, organisations faîtières 5 organisations de jeunesse 2, syndicats 3, les élus 3, secteur privé 5 ». Le chef de l’Etat indique également qu’il faut dans les quotas prendre en compte les femmes et les jeunes.
« C’est ça le comité préparatoire. On vous donne un ultimatum de 15 jours pour désigner tous vos représentants, et les adresser au président Famara Ibrahima Sagna. Ainsi le président Famara vous conviera à votre première rencontre pour les Termes De Références, les procédures », indique le président de la République