Le football a subi une véritable métamorphose. Il ne suffit plus d’être un artiste du ballon rond pour être sur le podium. En effet, un footballeur de notre temps doit être un athlète, une personne intelligente qui sait comprendre et respecter des consignes, un combattant assoiffé de victoire, un patriote sincère, un homme qui n’a pas une plage de temps pour la méditation, une espèce sans dormance dans son cycle évolutif.
Oui, le football était un art, il est devenu une synthèse intelligente d’art et de science. Par conséquent, il convoque plusieurs disciplines pour une analyse partagée qui déclenche un assaut victorieux.
Le Maroc a joué avec des muscles commandés par des têtes bien calibrées et rythmées par le collectif. C’est la clé de cette prouesse si remarquable qui rappelle que la jachère africaine dans plusieurs domaines est en voie de disparition.
Ma conviction est forte : le football moderne doit traverser les différents compartiments de la société car il est pluriel. Et chacun a une parcelle de responsabilités à assumer et c’est l’agrégation des contributions qui débouche sur un succès éclatant.
Le football nous pose des équations complexes qui se complexifient surtout à l’ère du numérique. C’est son charme !
Félicitations appuyées à nos plus que frères marocains.
Sportivement.
Papa Abdoulaye Seck
Ambassadeur