Aboubacar Sédikh Bèye a profité de la cérémonie de remise de congélateurs aux femmes mareyeuses du quai de pêche du Mole 10 et de la pose de première pierre de la fabrique de glace audit quai de pêche qui s’est tenue ce mercredi 21 avril, pour saluer, « encore une fois, le leadership de Papa Amadou Sarr qu’il considère comme le meilleur manager du pays aujourd’hui ».
« Permettez-moi de dire un mot sur la Der car, j’en fait partie. C’est-à-dire, je fais partie des contributeurs qui ont motivé sa création. Parce que, quand on faisait le recensement général des entreprises du Sénégal, j’étais le Directeur général de l’Ansd (Agence nationale de la statistique et de la démographie : Ndlr) qui menait l’enquête et Papa Amadou Sarr était le président du comité de pilotage. Ainsi, nous avions parcouru tous les 45 départements du pays et nous avions fait un travail important. Et quant ce travail est fini, la lecture que le président de la République en a fait, c’était de dire que nous ne connaissons pas notre économie parce que nous avions montré que 97% des entreprises étaient dans le secteur informel. Et le principal problème des chefs de ces entreprises était le manque de financement. Et cela s’expliquait par le fait que le secteur bancaire n’est pas adapté avec le secteur informel », a expliqué le Dg du Pad. Avant de signaler : « Face à cette problématique, le Président Macky Sall, à travers sa vision, a émis la nécessité de créer la Der. Donc, la Der est née des travaux d’évaluation des résultats de ce recensement. Le Président a mis Papa Amadou Sarr à sa tête, et j’en suis sûr, il n’a pas regretté de lui avoir donné ce poste parce qu’il en train de faire bouger les lignes ».
« Il est en train de faire bouger les lignes »
Aboubacar Sédikh Bèye ajoute : « Si l’on parle de 5 managers africains les plus excellents, Papa Amadou Sarr en fera partie. C’est l’un des meilleurs managers du pays. Et aujourd’hui, il en train de faire bouger les lignes. Il fait ce que le Président lui demande et il fait ce que les entrepreneurs lui demandent. Et c’est très important que ce travail continue. Et celui qui veut des preuves n’a qu’à venir demander aux femmes mareyeuses du port ».
« Ce sont les bénéficiaires qui doivent parler au nom de la Der »
Pour Aboubacar Sédikh Bèye, seuls les femmes et jeunes entrepreneurs qui ont été financés doivent parler aujourd’hui pour la Der. Ce, face aux polémiques sur le nombre de bénéficiaires et le montant financé.