Dakarmidi – D’après le porte-parole de la structure dirigée par le Général François Ndiaye, en plus du budget de 628 milliards F CFA initialement prévus, l’État a dépensé près de 60 milliards F CFA supplémentaires.
Joint par iRadio, Momar Ndao, tirant le bilan financier de la première vague, ajoute qu’un réajustement budgétaire est possible à cause de la seconde vague.
« Le niveau d’exécution est de 109,4%. Donc, on a dépassé ce qui était prévu. A la date du 4 novembre, sur 628 milliards F CFA, de dépenses décaissables, on a un niveau d’exécution de 687,312 milliards, soit un taux de décaissement de 109,4% », détaille-t-il.
Poursuivant, le consumériste précise que les partenaires continuent la mobilisation. Ainsi, pour contrer la seconde vague, un réajustement budgétaire n’est pas à exclure, selon Momar Ndao. Qui explique : « si cela nécessite un réajustement budgétaire, cela va se faire mais je crois qu’aujourd’hui, le plus important, c’est comment faire pour faire face à la nécessité de résilience pour l’ensemble des domaines qui sont concernés notamment pour ce qui a trait aux différents piliers sur la santé, la résilience économique, etc. »
Sur le soutien au secteur de la Santé, il souligne que « c’est plutôt au niveau des structures de santé que l’effort de prise en charge des malades va être fait davantage ».