Dakarmidi – La représentante de l’UNICEF au Sénégal, Laylee Moshiri, a invité, mercredi, le gouvernement et les partenaires sociaux à investir davantage dans des programmes stratégiques ciblant les enfants, les adolescents et les jeunes.
’’Malgré les investissements et les acquis indéniables, il persiste des défis qui interpellent le gouvernement et les partenaires au développement à investir davantage dans des programmes stratégiques ciblant les enfants, les adolescents et les jeunes’’, a-t-elle déclaré.
Mme Moshiri intervenait à l’occasion d’un dialogue de haut niveau axé sur le thème ’’L’enfant, l’adolescent et le jeune : priorités de développement d’un Sénégal émergent, contribution à l’élaboration de la phase 2 du Plan Sénégal émergent (PSE)’’.
Selon elle, ces investissements permettront non seulement de consolider les acquis, mais aussi de renforcer le développement du capital humain dans la phase 2 du PSE.
Ces investissements accrus, a poursuivi la représentante de l’UNICEF, devraient viser les domaines de la survie de la mère et du nouveau-né, de l’inclusion sociale des enfants hors de l’école formelle, de la protection de l’enfant.
Ils devront aussi viser à augmenter le taux d’enregistrement des naissances à l’état civil et à améliorer la couverture en services sociaux de base.
Pour elle, ce ’’Dialogue politique de haut niveau de la phase 2 du PSE’’, représente ’’une opportunité inédite, unique et stratégique pour s’assurer que les défis majeurs affectant l’enfant, l’adolescent et le jeune, sont abordés et intégrés dans ce document’’.
Le gouvernement ’’traduit sa détermination à encadrer les jeunes dont le potentiel constitue une formidable fenêtre d’opportunité en termes de dividende démographique’’, a pour sa part souligné le ministre du budget, Birima Mangara.
Il a rappelé des politiques adoptées et mises en œuvres en faveur des enfants et des jeunes, notamment la stratégie nationale de protection de l’enfance et autres initiatives développées dans le même sens, pour améliorer le bien être des enfants.
’’Il convient de signaler que malgré tous les efforts consentis, d’importants défis restent à être relevés, notamment dans le domaine de l’état civile, des mariages précoces, de l’excision, de la mendicité et de la maltraitance de l’enfant’’, a-t-il admis.
Il a toutefois assuré que l’investissement dans l’enfant et l’adolescent constituera une priorité dans les politiques publiques de l’Etat et dans la mise en œuvre de la seconde phase du PSE.
Aps