La décision du Comité international olympique (CIO) de confier au Sénégal l’organisation de l’édition 2022 des Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) est l’un des sujets les plus en exergue dans la livraison de la presse quotidienne de ce mardi 9 septembre 2018 .
Le CIO avait désigné le Sénégal pays hôte de la 4e édition des Jeux olympiques de la jeunesse, une compétition réservée aux athlètes âgés de 15 à 18 ans, lundi, en marge de l’édition 2018 de cette compétition, ouvert le même jour à Buenos Aires, en Argentine.
La commission exécutive du CIO avait recommandé la candidature du Sénégal, finalement validée au détriment de celle du Botswana, du Nigeria et de la Tunisie. Il est le premier pays africain à abriter un évènement de cette envergure.
Selon le quotidien national Le Soleil, les résultats du Plan Sénégal émergent (PSE), un ensemble de projets et programmes de développement mis en œuvre par les autorités sénégalaises, ont également « été déterminants’’ dans le choix du CIO.
« Le comité exécutif du CIO a voté à l’unanimité et par acclamation +Dakar 2022, un projet visionnaire, ambitieux et techniquement viable », relève ce journal, dont le commentateur du jour note que le choix porté sur le Sénégal « met en valeur, une fois de plus, les efforts accomplis par l’Etat du Sénégal en matière d’infrastructures de tous genres ».
D’autres quotidiens, comme Vox Populi et L’As, évoquent le choix porté sur le Sénégal pour abriter les JOJ 2022. « Jubilation olympique de Macky (Sall) », affiche à sa une le quotidien L’Observateur, citant le président sénégalais selon lequel le rêve de l’Afrique « est devenu une réalité ».
« Pour donner une caution sérieuse à la candidature du Sénégal à l’organisation des Jeux olympiques de la jeunesse 2022, le président de la République a tenu à être personnellement présent à Buenos Aires », rapporte le même journal.
Il a de même félicité Diagna Ndiaye, le président du Comité national olympique et sportif sénégalais (CNOSS) « pour son rôle dans le choix porté sur le Sénégal », rapporte Le Témoin quotidien.
Le Quotidien signale que les villes de Dakar, Diamniadio, ’’ville nouvelle’’ située à la sortie de Dakar, et Saly (cité balnéaire) « devraient accueillir les compétitions de cet évènement réservé aux jeunes athlètes âgés de 15 à 18 ans ».
Pour le reste de l’actualité, la grève du Syndicat des travailleurs de la justice (SYTJUST), compte parmi les sujets traités par les journaux, à l’image du Quotidien soulignant l’impossibilité d’obtenir « un quelconque document de justice » du fait de ce mouvement.
« Les usagers condamnés », affiche le journal. « Les demandeurs de casiers judiciaires et autres papiers au tribunal souffrent énormément de la grève du Syndicat des travailleurs de la justice (SYTJUST). Ils invitent l’Etat au respect des engagements pris et exhortent aussi les grévistes à assurer le service minimum ».
Sud Quotidien renchérit pour dire qu’avec ce mouvement de grève, les justiciables sont tous simplement « livrés à leur sort ! », les tribunaux fonctionnant au ralenti, avec comme conséquences des audiences renvoyées et des actes administratifs non délivrés.
Les faits divers ne sont pas moins en vue, avec par exemple Libération qui revient sur le meurtre de la responsable d’un parti d’opposition à Keur Massar, une commune d’arrondissement de la grande banlieue dakaroise.
« Les deux monstres identifiés », affiche le journal à sa une, en allusion aux suspects du meurtre de Maïmouna Sagna, âgée d’une trentaine d’années, trouvée morte dans sa chambre à Keur Massar, samedi soir, après un meeting de PASTEF (Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (opposition) dont elle est la représentante locale.
L’As revient sur le cas du douanier Cheikhou Sakho, retrouvé mort dans la même commune d’arrondissement. Le journal recueille des « confessions poignantes » de l’oncle de la victime, qui déclare notamment que la famille n’acceptera « pas la thèse du suicide ».
Vox Populi traite également de faits divers et parle d’un « réveil matinal douloureux » à Thiès, une commune située à quelques 70 km de Dakar, où une dame et un homme ont été « retrouvés pendus ».
Enquête s’intéresse à un sujet on ne peut plus consensuel, qui concerne la surpêche au Sénégal. « Le paradis perdu des pêcheurs », affiche le journal. « La mer, jadis nourricière, tend à devenir un désert maritime, du fait de la surpêche, des mauvaises pratiques et des bateaux étrangers pirates », résume le journal.
La rédaction