Saint-Louis, 27 avr (APS) – Le ministère de la Culture et de la Communication entend nouer un nouveau partenariat avec la direction du Festival international de jazz de Saint-Louis pour afin de mieux marquer sa présence en terme d’appui, d’accompagnement et de soutien à son organisation, a assuré vendredi dans la soirée Abdou Aziz Guissé, un officiel du ministère.
‘’Je puis vous assurer que des dispositions très nettes ont été prise, et vous en aurez la primeur en rencontrant le ministre de la Culture et de la Communication qui va dans les jours à venir, revoir ce partenariat avec l’association pour que la présence de la tutelle soit effective en termes d’appui, d’accompagnement et de soutien’’, a notamment indiqué le directeur du Patrimoine, à l’ouverture officielle du 27ème Festival international de jazz de Saint-Louis.
‘’Ce festival est extrêmement important par le son, les mélodies. Il mérite et doit être soutenu pour redonner vie à cette belle ville d’histoire et de culture, placée patrimoine mondiale de l’humanité’’, a souligné Guissé.
‘’Sur instruction du président de la république, le ministre de la culture s’est engagé à revoir à la hausse le budget pour l’organisation du festival, et la convention a été signée ce matin’’, s’est de son côté réjoui Ibrahima Diop, président de l’association Saint-Louis Jazz dans son discours officiel d’ouverture de l’évènement organisé à la Plaxe Faidherbe.
La fin des allocutions officielles a ainsi marqué le top départ de la 27ème édition du Festival de jazz de Saint-Louis. Les musiciens ont aussitôt pris possession du podium et entamé les prestations devant un public connaisseur.
David Laborier, guitariste, arrangeur et compositeur luxembourgeois, a eu le privilège d’ouvrir cette 27e édition du festival jazz de Saint-Louis, placé cette année sous le signe de la promotion des femmes. D’ailleurs, 60 % des artistes invités sont des femmes.
Pour sa première venue en Afrique, Laborier a su, avec brio, gagner la sympathie du public, visiblement séduit au regard des applaudissements nourris ayant suivi sa prestation inspirée de sonorités traditionnelles.
‘’C’était génial, on s’est bien amusé. Je pense que les gens ont apprécié et on a pu le sentir’’, a-t-il à la fin de sa prestation.
‘’L’Afrique est quelque part le berceau du Jazz. Sans sa rencontre avec le continent africain, la culture musicale européenne ne découvrirait pas le Jazz. Jouer à Saint-Louis c’est un peu comme rentrer à la maison’’, a-t-il expliqué.
A sa suite, Véronika Stalder, sur scène avec un groupe mixte composé de suisses et de sénégalais a joué une musique familière d’un qui a dansé allégrement à l’unisson, jusque tard dans la soirée.
Ce cocktail exotique est en réalité une panacée de jazz, folk, world music et assortie au mbalax, fruit d’une collaboration vielle de sept ans avec l’artiste sénégalais, Prince CissoKho, qui l’a initié ainsi au mbalax, a fait savoir Véronika Stalder.
APS