Dakarmidi – Les quotidiens de ce mercredi 31 octobre 2018 abordent divers sujets se rapportant à l’économie, à l’exploitation minière et à la politique.
Le Soleil annonce la signature d’un accord pour l’installation d’entreprises allemandes au Sénégal.
« L’Allemagne et le Sénégal vont renforcer leur coopération économique. Les deux pays ont signé un protocole pour la mise en place d’un cadre de coopération économique efficace. C’était hier (mardi) à Berlin, en marge de la tenue du programme +Compact with Africa+ en présence du président de la République Macky Sall », explique le journal.
A l’occasion de la journée mondiale de l’épargne, le quotidien Enquête explique l’absence d’épargne au Sénégal et affiche à sa Une : « La Logique des urgences ».
« Epargner une partie de ses économies, bien qu’étant une nécessité, est considéré comme un luxe par bon nombre de pères de familles préoccupés par les besoins immédiats. Ce qui n’est pas le cas des dames qui ont fini de comprendre que le gaspillage n’a pas de lendemain », écrit Enquête.
Dans le journal, l’économiste Ousmane Bèye souligne que « pour épargner, il faut limiter ses besoins ».
Sud Quotidien parle de « la guerre des tranchées » au sujet de la signature d’un contrat entre l’Etat et la société turque Tosyali pour l’exploitation du minerai de fer de la Falémé.
« La polémique enfle dans l’affaire de la +concession+ à la société turque Tosyali pour l’exploitation du fer de la Falémé. Après la sortie au vitriol de Mamadou Lamine Diallo, parlant d’un +micmac autour d’un business de 50 milliards de dollars, environ 27 000 milliards de francs Cfa, c’est autour du ministre des Mines, Aïssatou Sophie Gladima Siby, de monter au créneau pour rectifier le député du mouvement Tekki », écrit Sud.
Concernant l’exploitation minière toujours, Aïssatou Sophie Gladima Siby déclare dans Le Quotidien, que « la société civile n’informe pas, elle désinforme ». Selon le journal, ‘ »e ministre des Mines s’est violemment attaqué à la société civile du pays » lors du panel de haut niveau sur « la transparence et la gouvernance du secteur pétrolier et gazier au Sénégal ».
« Sophie Gladima cogne la société civile (mais) se fait recadrer par Mankeur Ndiaye, le président du comité national de l’lTIE (Initiative pour la transparence des industries extractives) », souligne Le Témoin.
« La société civile est bien représentée au sein du comité de l’ITIE et elle participe à toutes les délibérations. Il y a toujours un consensus dans nos délibérations parce que la société civile observe, surveille, critique, participe avec nous sans entrave aucune. Et c’est important de le souligner », a dit Mankeur Ndiaye.
Dans son édition, le journal Source A dénonce « les scandaleuses dépenses de prestige de Macky Sall » dans le cadre de l’acquisition des avions A 330 et ATR d’Air Sénégal Sa. « Derrière l’embellie de la compagnie (…) dont le démarrage effectif des deux A 330 et imminent, se cache un péril financier qui se dessine à pas de géant », écrit Source A.
« En effet, en plus d’environ 50 milliards de francs Cfa déjà injectés dont 45 milliards entre décembre 2017 et septembre 2018, Source A dit avoir appris que le capital initial de 40 milliards ayant été complétement englouti, la direction de la compagnie a dû solliciter un prêt de 17 milliards (encore !) À la SGBS pour continuer son activité ».
En politique, les journaux se font écho des propos de Pape Diop, leader de la coalition Bokk Guis Guis qui accuse le pouvoir d’avoir des « résultats préfabriqués ». « Ils préparent les mentalités pour que le 24 février, très tôt, s’ils déclarent une victoire du président Macky Sall, que tout le monde soit d’accord », a soutenu Pape Diop lors d’une rencontre avec Mame Adama Guèye, leader du mouvement « Sénégal bou bess ».
Vox Populi revient sur l’histoire du « fou » du pont Le Relais, avec « ses chéquiers, cartes grises et armes ». « Saint d’esprit, Issa Diamé se faisait passer pour un malade mental. Déféré au parquet par la Police du Point E, il est poursuivi pour les délits d’occupation illégale de la voie publique, de sans domicile fixe, détention d’armes blanches et de documents divers », explique le journal.
La rédaction