Dakarmidi – « Une décision anticonstitutionnelle », selon les membres de ce mouvement. Ils se disent sidérés par cette mesure. Toutefois, soutiennent-ils, « nous rappelons au préfet que le droit de marche garanti par la constitution est l’un des droits fondamentaux de notre démocratie. Nous avons été coopératifs et compréhensifs à l’égard du commissaire de police, qui dans un premier temps nous a suggéré de changer l’heure et ensuite l’itinéraire, ce que nous avons accepté en bon patriotes mais surtout dans le but de mener pacifiquement la manifestation ».
Cependant, renseigne ledit Front, « nous avons décidé de ne pas braver l’arrêté interdisant la marche et nous interpellons le Préfet de Rufisque en tant qu’autorité administrative mais aussi le représentant de l’État à Rufisque, d’apporter des solutions aux différents problèmes constatés dans le Département qui étaient l’objet de la manifestation d’aujourd’hui ».
Les revendications du Front
Ainsi, ils exigent la non implantation de l’usine TOSYALI à Bargny, la matérialisation de l’engagement du Président de la République à donner 20 hectares au collectif des victimes de démolition de maisons de Tivaouane Peulh, la rétrocession du site des ex agents de la primature à ses occupants, le paiement des impenses et la restitution des terres de Tivaouane Peulh à la population à travers l’annulation de tous les baux. En sus, les manifestants demandent l’annulation de tous les baux à Déni Guedj Sud au Lac Rose et l’extension du village conformément au protocole d’accord signé avec les autorités, la satisfaction des revendications des ouvriers d’Excellec en l’occurrence le dédommagement et leur embauche pure et simple, la restitution des 04 hectares des terres aux habitants de Dalal Diam de Kounoune et le remboursement de la dette de 18.250.000 f que le Maire de Jaxaay – Parcelles – Niacoulrab doit à un commerçant.
« Pour finir, nous allons dans les jours à venir introduire une nouvelle lettre d’information pour une éventuelle marche », ont-ils averti.