Dakarmidi – Natalia Kanem, la directrice exécutive du Fonds des Nations Unis pour la Population (UNFPA), a estimé que les gouvernements devaient faciliter l’accès des filles à la planification familiale.
« De nos jours, il y a de plus en plus de pays qui avancent en permettant à leurs filles et adolescentes de pouvoir choisir la planification et nous ne comprenons pas pourquoi il y en a qui sont encore à la traine », a-t-elle dit hier, lundi 12 novembre 2018 à l’ouverture de la 5ème conférence internationale sur la planification familiale.
« Cela relève certainement de problèmes financiers faisant que plus de 2 millions de femmes n’arrivent pas à choisir et accéder à la planification familiale alors que 1, 8 millions autres attendent de pouvoir le faire », a t-elle ajouté.
Selon elle, « chaque adolescente, chaque fille a le droit de choisir, de se déterminer par rapport à la planification familiale. Cela est possible, ouvert et accessible ».
La conférence de Kigali est une occasion pour « accélérer le progrès qui va aboutir forcément sur des axes de développement », espère t-elle, relevant que 69 pays dans le monde ont fait des bonds satisfaisant dans la planification familiale. « Soit 30 % des pays », selon elle.
En Asie, où on retrouve 5 pays des plus peuplés dans le monde, la planification familiale progresse plus vite qu’en l’Afrique de l’Est grâce au leadership de leurs dirigeants, a encore noté Natalia Kanem.
La directrice exécutive du FNUAP a invité enfin à encourager les communautés à mieux former les filles, mais surtout, d’apprendre les uns des autres jusqu’à atteindre les objectifs de l’accès universel.
La 5ème Conférence Internationale sur la Planification Familiale (CIPF) se tient jusqu’à jeudi avec la participation de plusieurs organisations de la société civile rwandaise, de responsables politiques, scientifiques, chercheurs, décideurs, avocats et jeunes.
La rédaction