« Le monde est un village planétaire », cette assertion qui sonne dans nos oreilles est si familière à notre entendement que le bruit du vent, que la musique de Bob Marley pour un rastafari. Certes, dépourvue de sincérité et applicable que dans des conditions qui arrangent chacun selon ses positions et ses intérêts, elle s’est vue être certifiée par un virus. S’efforçant de pratiquer la libre circulation dans le monde, une mycobactérie, le coronavirus, a fait tomber les barrières, perçant les frontières, survolant les airs et les mers aussi librement que la liberté elle-même. Partant d’une endémie, elle a pris de l’ampleur, dépassant le degré rouge de la crise sanitaire en aboutissant au rang de pandémie. Si pour certain il s’agit d’un complot entre les malthusiens et les darwiniens cachant un calendrier à long terme d’un nouvel ordre mondial encagoule dans certaine organisation, pour d’autre il s’agit d’une bonne malédiction permettant de redonner à l’humain sa pleine humanité et comme le disait Sénèque : » Tant que nous sommes parmi les hommes pratiquons l’humanité
Dans un passé lointain, ayant pris connaissance de l’accroissement de la population mondiale de façon géométrique et la régression des productions dues à l’épuisement des ressources, a la pollution ainsi qu’au dérèglement climatique, Malthus formula sa Loi de la population dans L’essai sur le principe de la population. Ladite loi préconise une limitation des naissances en raisons des exigences économiques qui prévalent. Une idée aussi sournoise, mais qui, tout de même, trouve écho chez les multinationales, lobbies et gros bonnets. Et si la concrétisation de cette idée malthusienne passait nécessairement par une force armée dénommée OTAN, sous couvert de l’ONU, la branche politique, d’un arsenal juridique, le CPI et d’une manne financière, la Banque Mondiale. Avec la virtualité des frontières, faisant de ce monde un village planétaire et donc régit par des normes, conventions internationales, il est de l’ordre de la logique pour toute nation soucieuse de sa survie de s’intégrer dans ce carcan afin de ne point être à la ruée des puissances occidentales. Toutes les politiques sectorielles sont définies et imposées aux autres pays du tiers monde. Toute résignation ou acte de récalcitrant allant à l’encontre de ces décisions prises pourrait être passif de privation de financement, d’appui logistique…
Ce commun vouloir de vivre ensemble avec autant de liens, de points d’intérêts n’est pas sans conséquences. Le monde qui apparaît comme un corps humain est plus ou moins une ossature : il suffit qu’une partie, voire un membre, soit affectée pour que tout le corps le soit. Tant de problèmes sans solutions idoines, tant de phénomènes et d’épiphénomènes, de dérèglements, de pandémies et d’épidémies à n’en plus finir aux tenants et aboutissants nébuleux. Tant de pourquoi et pas assez de parce que . Autant de questions sans réponse. Et si tout cela n’était qu’une ruse, le dessein de vouloir faire aboutir un projet humanitaire, un micmac hourdi au plus haut sommet. Une pensée véhiculée dans l’intention d’en cacher une autre. Et si tout n’était qu’une comédie dans laquelle chacun se voit attribuer un rôle, mais dont le plus grand nombre n’est que spectateur. Le monde s’est vu secoué ces derniers siècles. Nonobstant les conflits, les pandémies et épidémies ont plus ou moins fait rage ; de la grippe espagnole en passant par l’Ebola jusqu’au coronavirus. Provoquant une crise sanitaire, sociale, économique et financière, le nouveau coronavirus ou SRAS-COVID-19 met en lumière les faiblesses de la globalisation évoquée en tout début de plaidoirie.
En un temps record, le virus avait paralysé la planète. Aucun pays nétait préparé à une catastrophe dune telle ampleur, dautant plus que les efforts des États étaient jusque-là concentrés sur la menace terroriste. Qu’en est-il de ses origines ? Deux hypothèses sont évoquées : une transmission animale et un accident de laboratoire. La piste de l’accident, une hypothèse à prendre au sérieux. « Accident, nous dit-on ! » sauf qu’un accident peut-être à dessein provoqué. Qu’à cela ne tienne, un arsenal de mesures préventives a été instauré dans l’optique de freiner la propagation du virus. De l’hygiène sanitaire : se laver les mains, tousser et éternuer dans son coude, utiliser un mouchoir à usage unique, porter un masque jetable ou lavable, rester à distance des autres et limiter les contacts. Rien de nouveau sous le soleil ! Rien n’a été dit en contradiction avec les préceptes et les enseignants religieux dont l’hygiène occupe une place centrale. Et pourtant, malgré ces mesures barrières, plusieurs pertes en vies humaines furent enregistrées. Certainement, les plus jeunes, solides et au système immunitaire non défaillant, s’en sont sortis au détriment des plus âgés. La sélection naturelle de Charles Darwin se profile subtilement et implicitement dans cette théorie du complot. D’après Charles Darwin (Naturaliste britannique, 1809-1882) la sélection naturelle est effective quand » Les espèces qui survivent ne sont pas les espèces les plus fortes, ni les plus intelligentes, mais celles qui s’adaptent le mieux aux changements » Force est de constater que pendant la covid 19 avec la répétition d’un jargon spécifique (contamination, confinement, cas contact, cas communautaire…) on se rend compte les personnes prédisposer à d’autre maladie ou les personnes ages ont été les plus fragiles et sont ceux qui ont enregistré plus de mort et de contamination. Comme pour dire que si tu es physiquement, génétiquement et cellulairement fort, tes chances de survie sont réduites.
Un autre constat, dans le monde du cinéma, les films, séries ou documentaires produites sur le thème de l’apocalypse ont enregistré une audience extraordinaire ces dernières décennies. Allant du film « Carriers » à la série »The Lastschip » d’autres similaires, les plus intéressantes productions titillant les esprits clairs est le film »Pandémie » écrit et réalisé par le Coréen Kim Seong-su, sortie en 2013. Dans le synopsis de ce film, il est noté ceci : » Une épidémie mortelle ravage Bundang, la banlieue de Seongnam à Séoul. Après l’arrivée dans cette ville d’un conteneur renfermant un groupe d’immigrants clandestins presque tous déjà morts, Byung-woo, le premier coréen qui a été en contact avec le seul migrant encore en vie, meurt d’un virus inconnu qui commence à infester des dizaines de résidents. C’est le chaos. Dans le pire des cas, le gouvernement ordonne d’isoler la banlieue en plein moment où In-hye et Ji-goo tentent de fuir vers la ville close…(Wikipédia). Cette prédiction n’est pas superflue puisque le virus qui est à l’origine de l’apocalypse dans le film s’appelle le CORONA. Coïncidence, hasard ou observation de l’avenir dans une boule de cristal ? En tout cas cette question mérite d’être posé. Mais comme le dit Edward Bernays: » Dans notre monde contemporain, le cinéma est à son insu la courroie de transmission la plus efficace de propagande. Il n’a pas son pareil pou propager idées et opinions ».
En somme, il y a une suspicion dans l’affaire de la covid 19 d’une volonté manifeste de réduire la population mondiale et de réadapter la génétique humaine à son époque. Ceci pour créer de nouvelles mutations dans l’organisme de l’homme. Pour l’Afrique qui aurait dû subir le plus de perte à cause de son système de santé non-adapter à ces genres de situation, par »miracle » s’est vu être l’un des continents les moins touche si ce n’est politique et économiquement comme toujours. Au Sénégal particulièrement, c’est à cette période qu’on a revu la barbarie de certaines forces de l’ordre encouragé par l’indiscipline de certains sénégalais (refus de port de masque, non-respect des heures de confinement, encouragement a l’anarchisme, fanatisme…). C’est aussi pendant ce temps que récemment des audits ont révélé le vol organiser de nos politiques des fonds destiner à aider la population défavoriser, que ces derniers ont créé le chaos avec l’affaire »Sweat Beauty » une affaire de mœurs ou de complot d’où le changement radical du climat politique jusqu’à aujourd’hui. Et comme le dit Blaise Pascal dans les Pensées : « S i le nez de Cléopâtre eût été plus court, toute la face du monde aurait changé. »
Tout compte fait, au moment où l’on croyait l’enterrer, comme par magie, elle renait de ses cendres telle un phénix. Mettant ainsi l’humanité face à l’histoire. Une histoire qui est très loin apparemment de connaitre son épilogue. La COVID-19 persiste dans ses menaces, face à une humanité récalcitrante et amnésique. Des origines douteuses à une fin incertaine et inconnue, ce virus nous aurait appris que la vie ne tient que sur un bout de fil. Longtemps le monde s’est battu pour l’enterrer, toujours est-il, il reste coriace et redoutable. Alors, à quand la fin de ce marathon ?
Ibrahima Dieng Diémé et Assane Kane, La COVID-19 ou coque-vide.