Dakarmidi – Le Conseil d’administration de la Banque mondiale a approuvé vendredi un financement de 125 millions de dollars (80 milliards de FCFA) pour aider le Sénégal à améliorer la compétitivité de certaines chaînes de valeur, les capacités des micros, petites et moyennes entreprises (MPME) et les investissements du secteur privé dans le pays. Ce financement, informe un communiqué, est destiné au programme gouvernemental « Accélérer la compétitivité et la création d’emplois ».
Selon Amadou Hott, Ministre sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération, « Le Programme pour l’emploi, la transformation économique et la relance au Sénégal (ETER) est en ligne avec notre Plan d’Action Prioritaire 2- Ajusté et Accéléré (PAP2-AA), un programme de développement ambitieux et réaliste visant à renforcer la compétitivité du secteur privé, à augmenter les investissements dans les secteurs stratégiques, à réaliser des réformes économiques et à améliorer les infrastructures. Il vient renforcer le Programme d’Urgence pour l’Insertion socio-économique et l’Emploi des Jeunes ».
En effet, informe le communiqué, le projet ETER vise à soutenir la reprise économique résiliente du Sénégal après la COVID-19 en opérationnalisant le programme JET, Emplois et transformation économique. « Le Sénégal a récemment fait face à plusieurs défis liés à la crise du COVID », indique le document. Lequel rensiegne que, dans ce contexte, ce projet soutient la création d’emplois plus nombreux et de meilleure qualité en améliorant la compétitivité et la productivité du secteur privé, l’accès au financement et à l’investissement à long terme, et des infrastructures plus durables.
L’économie sénégalaise a été impactée par COVID-19 à plusieurs niveaux, selon Meriem Ait Ali Slimane et Laurent Gonnet, chefs de l’équipe du projet de la Banque mondiale. « Pour stimuler la reprise économique et mieux la rebâtir, il sera important de renforcer la compétitivité des secteurs clés en mettant l’accent sur les exportations, d’améliorer la productivité des MPME et l’adoption des technologies, et d’introduire des mécanismes de financement performants tels que des garanties partielles de crédit et des fonds de participation public-privé », ont-ils indiqué.