« Le métier d’aide-soignant consiste à assister l’infirmière dans ses tâches quotidiennes et à apporter aux patients les soins et l’attention qu’ils requièrent. Il assure leur confort physique et moral, et leur hygiène. L’aide soignant offre un accompagnement personnalisé aux patients, il occupe plusieurs fonctions », a expliqué Arame Diagne, aide- soignante qui exerce ce métier pendant 15 ans au niveau du poste de santé de Sam dans la commune de Kaolack, sans embranchement.
Cheikh Tidiane Sarr, secrétaire exécutif du comité de développement sanitaire du poste de santé de Sam, a indiqué que la plupart des aides soignants travaillant dans les structures sanitaires publiques gagnent des primes très minimes à la fin du mois. « Le programme d’urgence pour l’emploi et l’insertion socioéconomique des jeunes baptisé XËYU NDAW ÑI, validé le 22 avril 2021 par le président Macky SALL, impulse une nouvelle dynamique dans la prise en charge des questions majeures de la jeunesse. Elle a pour mission de suivre le cycle d’activité du jeune en adressant l’apprentissage, la formation professionnelle, l’emploi, l’auto-emploi et l’entrepreneuriat, et nous faisons partie de cette jeunesse », dit-il.
Avant de poursuivre : « Nous plaidons qu’il y ait dans un programme, un vaste recrutement des aides-soignants au niveau des postes de santé gérés par le comité de développement sanitaire avec des moyens très limités. A ce sujet, nous interpellons le maire de Kaolack à organiser un recrutement des aides-soignants dans la fonction publique locale mais surtout à l’État du Sénégal. Nous savons tous que les postes de santé ou les hôpitaux ne peuvent pas avoir de bons résultats aux programmes et projets sanitaires à travers le pays. »
Cheikh Tidiane Sarr faisait face à la presse ce vendredi en prélude de la Journée mondiale des aides soignants prévue le 26 novembre prochain.
Mame Aïcha Diallo, correspondante à Kaolack