En conclave ce lundi à kaolack en ce jour de la célébration de la journée du 1er Mai. Le syndicat autonome des Techniciens Supérieure de Santé (SATSUS). Objectif est de réfléchir les problématiques de leur secteur.
« Nous retrouvons ici à kaolack avec la section régionale de SATSUS pour fêter ensemble la journée du 1er Mai 2024. Mai en réalité une journée d’évaluation et de relance.parceque après une année d’activité il y a des points que nous avons eu des satisfactions mais également des points sur lesquels il faut qu’on les relance , qu’on les reformule pour l’adapter par rapport aux besoins de leurs . C’est la raison pour laquelle le SATSUS s’est mis en deux niveau un groupe qui est aller à Dakar pour rejoindre la centrale » CNTS- FC pour célébrer le 1er Mai. Mais pour la journée technique et réflexion le SATSUS l’a organisé ici à kaolack », a expliqué Farba Ibrahima Ndiaye,secrétaire général national du Syndicat Autonome des Techniciens Supérieure de Santé.
« Nous avons le tour de questions de l’ensemble des problèmes sur le plan local d’abord C’est à dire au niveau de la région de kaolack. Ensuite , nous avons discuter sur le niveau national et tous les problèmes qui ont été posé qu’est ce qui a été régler et qu’est ce qui reste à faire mais également et qu’est ce que nous avons prévu . Nous avons ce moment pour faire un point de presse afin de vulgariser et annoncé une nouvelle lutte que nous avons démarré depuis maintenant plus d’un mois après un pré -avis de grève sur une plateforme revendicative de 4 points. Et là après plusieurs relances il y a pas eu de réponse des autorités qui sont restées dans un mutisme total. C’est une obligation qu’on est de réponses de leur part même si , elles ont un calendrier politique qui les intéresse de plus la vie de la population », a déploré M. Ndiaye.
« Les questions se tournent autour de : l’effectivité du reclassement, après une formation faite pour compléter certains gaps au niveau de la hiérarchie A2 ; l’âge de la retraite à 65 ans. Nous souhaitons que l’âge de la retraite soit ramenée à 65 ans car nous avons vu que même les retraités dans certaines spécialités sont re-contractualisés par le Ministère et certains ont même fait 10 ans après leur retraite. Donc pourquoi ne pas pousser l’âge de la retraite à 65 ans comme ils l’ont permis aux corps médicaux. Cela permettrait d’avoir les ressources humaines nécessaires pour promouvoir des soins de qualité. L’autre aspect, c’est par rapport à l’encadrement juridique entre autres. Et en dernier lieu, il y a l’aspect des indemnités et du traitement des rémunérations », a rappelé Farba Ibrahima Ndiaye secrétaire général national du SATSUS.