Dakarmidi – La Division des investigations criminelles (Dic) a une relation fusionnelle avec le champ politique. En effet, beaucoup de leaders politiques ont pris leur ticket de prison après avoir été cuisinés dans ce bâtiment. S’y ajoutent régulièrement les interrogatoires faits le plus souvent sous le contrôle du ministre de l’Intérieur himself et rare sont les fois, où le convoqué échappe au piège qui lui est tendu.
Normal, quand on sait que la chancellerie utilise la Dic pour priver les adversaires du régime en place de liberté et de parole. Khalifa Sall aura une journée « salée », ce mardi 21 février, ils ont décidé de le « décapiter » sous la « bénédiction » d’Ousmane Tanor Dieng, son patron dans le Parti. D’ailleurs, le manque de courage du Secrétaire Général du PS et son obnubilation à s’accrocher aux dorures de la République n’étonnent plus personne.
Les langues se délient dans les rangs du bureau politique de son parti déjà en lambeaux, et il est évident que dans cette situation délétère, l’immunité n’est obtenue que si on est du côté du Président du HCCT, car malheureusement au Ps, la démocratie y est morte, la culture du dialogue interne y est orpheline, les rapports entre les camarades de Parti sont devenus exécrables, voici peint le tableau sombre du parti de Senghor, dont les enfants « rebelles » épris de justice et d’équité sont jetés dans la jungle du « Macky » à la honte et à la surprise générale.
Les dakarois retiennent leur souffle eux les vrais arbitres, mais selon nos radars, la bombe semble être désamorcée hier nuit, car de bonnes volontés et certains sages du Ps ont fait le nécessaire, reste maintenant à vérifier la véracité d’une telle information. En s’attaquant à Khalifa Sall, c’est le cœur du Ps qui est assailli, la brigade des affaires générales (BAG) aura du mal à faire son boulot convenablement du fait du caractère très sensible du dossier et surtout de sa légèreté car ne présentant aucun argument valable pour cuisiner le Maire de Dakar, adversaire potentiel de Macky Sall aux législatives de Juillet prochain et à l’élection présidentielle de 2019.
À suivre
La Rédaction
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