Selon le journal l’As quotidien, les nommés B. Gningue et B. Badiane, gestionnaires de cybercafé, se faisaient passer pour des femmes pour narguer les gens.
Leur modus operandi consistait à télécharger un logiciel de voix de femmes pour appeler des hommes à qui ils déclarent leur flamme, en leur envoyant des images de femmes nues. Ils demandaient également à leurs interlocuteurs de leur envoyer des images obscènes où ils sont nus. Et si un client a la malchance de tomber dans le piège, bonjour les dégâts ! Et c’est parti pour une campagne de chantage.
Selon le journal, un jeune de Keur Massar a été câblé par les bandits à travers WhatsApp. Ces derniers se sont fait passer pour des femmes en lui envoyant des images obscènes et lui ont dit en retour de leur envoyer une photo de lui, nu, pour y voir de manière plus claire. Une erreur qui lui sera fatale. Car dès l’envoi de la photo, les malfrats lui demandent d’envoyer de l’argent pour ne pas être vilipendé à travers les réseaux sociaux. Sans tarder alors, la jeune victime se rend à la Brigade de Gendarmerie de Keur Massar et porte plainte. Sur ce, les hommes du Commandant Badji se lancent aux trousses des bandits à qui ils vont tendre un piège. Ce qui va conduire à leur interpellation. Ils ont été déférés au parquet pour chantage, publication d’images obscènes intimes à travers le net.