« La population est là et témoin de la situation. Les reptiles sont là, il y a des chacals et des crocodiles qui sont là. Je les ai vus personnellement. Il n’y a pas que le boa mais aussi d’autres animaux dangereux qui sont dans ce lac qui a débordé avant de prendre d’assaut nos maisons. Nous sommes entourés d’eau. Mais si en dessous se cachent des boas et des crocodiles, ça devient dangereux », alerte Mactar Niang, un témoin repris par Le Quotidien.
Les autorités sont ainsi interpellées par Aïda Guèye, une « Badienu Gokh » (marraine de quartier) : « On vit une situation très pénible. De grâce, on interpelle le chef de l’État pour qu’il nous sorte de cette situation ». L’Imam du quartier ne dit pas le contraire : « Nous sommes en train de vivre une vie misérable ».
« Toutes les localités disposent d’éclairage public sauf nous, ici, à Keur Aladji Pathé et Amdalaye 3 », renchérit la dame Dickel Seck. Qui ajoute : « Je confirme les témoignages faits par la Badienu Gokh et l’Imam du quartier. Je suis venue ici en 2012. Après trois mois, nous avons tué un gros serpent chez moi, dans ma cuisine. Et il y a des témoins oculaires qui peuvent l’attester. J’ai pris la fuite avant de fermer la maison. Ce sont mes jeunes frères, qui habitent à Yarakh, qui sont venus le tuer ».