Dakarmidi- La connexion de deux événements majeurs dont le noeud fécond est 18 Safar. Cheikh Ahmed Tidjan obtient les faveurs les plus élevées de son Seigneur à l’aube de cette date et Cheikhoul Khadim l’accès à toutes les faveurs du Créateur en fin de matinée. Quel merveilleux programme ficelé depuis le Périmètre sacré!
Ces faveurs leur sont acquises avant même que leurs âmes ne s’incarnent dans leurs corps.
18 Safar est un tournent révélateur sur les hautes capacités de ces deux dimensions à pénétrer les rives divines, allant aux espaces intermédiaires, structuraires aux forts au delà du Lotus des Confins. L’un étant le petit-fils du Prophète (psl) et l’autre son serviteur attitré qui ont manoeuvré pour s’éteindre en lui et devenir de fait sauveur de l’humanité. Une incontestable florescence mystique.
Dans le Saint Coran au verset 107 de la sourate 21, Dieu dit au noble envoyé: « Et nous ne t’avons envoyé qu’en miséricorde pour l’humanité ». Un passeport diplomatique est signé par le ministre des affaires étrangères en général, s’il l’est par dérogation il a la même valeur initiale et ne perd rien de son prestige et de ses principes d’octroi.
Le 18 Safar unit Mourides et Tidjans sous l’angle de la miséricorde divine incarnée par Aboul Abass Ahmada Tijani (ra) dans le secret que Dieu et le Prophète Muhammad (psl) lui ont conféré. Secret détecté et décrypté par Cheikhoul Khadim. Et au delà de l’alternance de la nuit et du jour, se révèle le grand Magal, mystère découvert en haut lieu par Cheikh Ibra Fall. Cheikh Ali Harazim Berada étant témoin de la procession du Katmiya.
Le Prophète Muhammad (psl) rend visite à Aboul Abss à Fès (Maroc), à Cheikhoul Khadim à Beyti (Touba) et les convie au Khadara, espace délimité par sa noble lumière, ‘Arafa la station sacrée. Nous sommes alors au temps et aux espaces divins! Maktom en perles divines, Ahmad en Ahad, Khadimur Rassul en anneaux divins, Ahad en Ahmad. La fusion providentielle.
Le « Katmiya » en source, connecté à l’exaltation de la grâce, le Magal, dévoilant de fait les racines de la typification de l’amour et les rameaux de la foi, le 18 Safar est plein de symboles, le Sénégal n’en est qu’exalté et privilégié, telle une graine des jardins de Kawthar.
Dans un cercle plus restreint, Aboul Abass et Cheikhoul Khadim à un niveau supérieur qui dépasse les races, les générations, le rythme du temps terrestre se sont connectés sous la direction magistrale du Prophète Muhammad (psl) pour rendre la miséricorde « traçable » et accessible à tous.
La grande intercession, la prosternation sous le trône de la miséricorde, la parole exclusive entendue, la demande accordée, l’intercession autorisée. Le Prophète a formé une équipe, ouvrant ses chambres fortes, invitant ses hauts disciples à s’éteindre en lui, pour ensuite leur donner des pouvoirs qui dépassent tout entendement.
Que cette nuit du Katmiya nous procure la grâce de l’Exalté, afin que nous soyons couvés par les secrets du Maktom qui s’y renferment. Qu’Aboul Abass soit cette exaltation, mystère du sceau et sceau du mystère. Le « Jawharatul kamal » est un capteur et la « Salatul Fatihi » un vecteur, libérateur.
Que ce grand Magal depuis Touba illumine nos terres, nos chairs et nos cœurs. Que cette grâce obtenue par Cheikhoul Khadim s’essaime d’elle même partout dans l’univers par la grâce du Saint Illustre (psl), la clé de voûte de l’humanité.
Salam à 18 Safar
Salut sur toi,
ô toi (psl) qui a vu les trésors de Dieu, l’Exalté, d’un œil qui n’a pas vacillé dont tu en es l’exclusif détenteur et l’exclusif distributeur
Shasty
Humble disciple du Prophète Muhammad (psl)