En prélude de la semaine nationale de la sécurité routière au Sénégal, le président de l’association nationale des cavaliers de la sécurité du Sénégal Cheikh Tidiane Sarr était face à la presse ce vendredi pour se prononcer de l’importance de cette semaine nationale mais aussi sur les accidents au Sénégal dont les chiffres font froid au dos.
« L’association nationale des cavaliers de la sécurité routière au Sénégal œuvre dans la communication et l’information pour un changement de comportement sur la route. La semaine pour la sécurité routière a été lancé le 10 octobre 2023 à Dakar. C’est une semaine qui entre dans le cadre de la sensibilisation, de communication de l’information et de l’éducation pour un changement de comportement sur la route. Mais également c’est une semaine qui met en exergue l’ensemble des efforts fournis jusque-là pour lutter contre l’insécurité sur toutes ses formes mais aussi pour faire des évaluations en termes d’infrastructures routières. Alors vous conviendrez avec moi que depuis un certain temps les accidents sont monnaie courante dans ce pays beaucoup de moyen sont débloqués mais en vain. A 90% la cause des accidents sont humaines. D’où notre appel à l’endroit des populations, des acteurs de la route de se mobiliser autour d’un bloc pour multiplier des sensibilisation et la communication à l’endroit des usagers de la route. », a expliqué Cheikh Tidiane Sarr, coordonnateur national de l’association des cavaliers de la sécurité routière au Sénégal.
« Nous pensons qu’avec toutes ces efforts on aura une réduction de taux des accidents de la route au Sénégal. A moins de 3 mois beaucoup de morts sont enregistrés sur la route. Face à cette situation nous interpellons les autorités Étatiques à procéder au renouvellement du parc automobile, à la réhabilitation des routes principales et aux collectivités territoriales à réhabiliter les routes secondaires et à participer pleinement à rendre les routes plus éclairées entre autres. L’État est invité à revoir sa manière de délivrer les permis de conduite a t- il ajouté. »
« Nous invitons à L’État à l’application des sanctions à la hauteur des actes, la mise en place des institutions des autos écoles et l’introduction de l’éducation à la sécurité routière dans le curriculum de l’éducation surtout initié des dialogues permanents avec les chauffeurs de ‘War Gaindé’ dont ils sont la plus part des auteurs des accidents de la route. Là où je vous parle plus de 10.000 vélos communément appelé jakarta circulent à Dakar sans mesure de sécurité routière. Pour ce qui concerne des statistiques en moins de 5 mois nous avons enregistré plus de 100 décès de la circulation au niveau centre du pays. Ces accidents de la route fait perdre à l »État du Sénégal plus de 200 milliards par an . Pour les embouteillages font perdre à l’État plus de 800 heures de travail . Ce qui équivaut à 100 milliards . Voilà les conséquences que posent sur le plan économiques de notre notre pays. », a conclu Cheikh Tidiane Sarr.
Mame Aïcha Diallo, correspondante à Kaolack