Le gri-gri n’est pas qu’un dribble d’attaquant, c’est aussi un talisman qui protège son porteur. Mais au Mondial 2018, un bon défenseur est la meilleure garantie qu’un sélectionneur peut avoir pour éviter une désillusion précoce…
Ce sont rarement les noms que portent les gamins sur leurs maillots floqués. Mais pendant une Coupe du monde, ce sont d’abord les défenseurs qui permettent à leur équipe de rester à flots. Jeune Afrique leur rend hommage avec le top 10 des meilleurs arrières du Mondial 2018.
Kalidou Koulibaly (Sénégal)
Le roc de Naples en Serie A est l’un des tous meilleurs défenseurs du monde en activité. Extrêmement solide physiquement, rigoureux au marquage et décisif de la tête quand il faut inscrire un but en fin de match, le Sénégalais a même séduit Maradona, l’idole du club napolitain. « Le Sénégal s’appuie sur une défense solide et Koulibaly y contribue largement », note Ferdinand Coly, l’ancien défenseur des Lions.
Ali Maâloul (Tunisie)
Un défenseur qui marque est toujours un plus. La France s’en souvient encore avec le doublé de Thuram en demi-finale du Mondial 1998 face à la Croatie. Le latéral Ali Maâloul a le même type de profil. Formé au CS Sfax, le club de sa ville natale, il y a remporté le titre de champion en 2013, la Coupe de la CAF un an plus tard et le trophée honorifique de meilleur joueur du championnat l’année, avec 16 buts au compteur, avant son départ au Caire à Al-Ahly.
Mehdi Benatia (Maroc)
Il est le capitaine du Maroc. Un statut indiscutable chez les Lions de l’Atlas. Mehdi Benatia a une expérience hors du commun du plus haut niveau, après avoir joué au Bayern Munich, puis à la Juventus avec qui il a décroché deux titres de champion (2017, 2018). Hervé Renard, le sélectionneur français des Lions, mise beaucoup sur son capitaine. À tel point que le champion d’Afrique 2012 et 2015 avait déclaré dans une interview accordée en novembre 2017 à la Gazetta Dello Sport que « Benatia était l’entraîneur sur le terrain ».
Ahmed Hegazy (Égypte)
Le défenseur formé au Ismaily SC est un dur au mal. Deux fois, alors que sa carrière décollait en Serie A avec la Fiorentina, il a été victime de rupture des ligaments du genou. Des blessures qui ont retardé sa progression. Mais à 27 ans, Ahmed Hegazy est aujourd’hui au sommet de son art. Il a joué tous les matchs de West Bromwich Albion cette saison en Premier League. Une statistique qui illustre sa fiabilité. Un vrai atout pour les Pharaons.
Kenneth Omuero (Nigeria)
Finaliste du Mondial des moins de 17 ans au Nigeria en 2009, vainqueur de la CAN 2013, huitième de finaliste lors de la Coupe du monde 2014 face à la France, Kenneth Omuero a déjà connu de belles émotions avec les Super Eagles. Un passé qui le fait passer pour un vieux briscard, alors qu’il n’a que 24 ans. Il appartient à Chelsea, mais la concurrence terrible a poussé le club londonien à le prêter chaque année depuis 2012. Sans jamais le vendre cependant, car les dirigeants anglais croient en son talent pour l’avenir.
Syam Ben Youssef (Tunisie)
Le défenseur de Kasimpasa dans le championnat turc est un solide gaillard de 1m89 et 82 kilos. Une stature qui lui permet d’effrayer plus d’un attaquant au duel. Titulaire au sein de la sélection tunisienne depuis 2015, il compte désormais 44 sélections, mais il est sorti sur blessure dans le match perdu face à la Belgique.
Kara Mbodj (Sénégal)
Le natif de Mbour s’est épanoui dans le championnat belge où il évolue depuis 2012, d’abord avec le RC Genk, puis aujourd’hui avec le meilleur club du pays : Anderlecht. Solide au marquage, il se rate rarement. Une blessure au genou l’a néanmoins poussé hors des terrains plusieurs mois cette saison. Il revient en forme pile au bon moment pour la Coupe du monde où il formera la paire avec Kalidou Koulibaly. Du costaud.
La Rédaction