Dakarmidi – Cette justice sénégalaise, qualifiée de justice à double vitesse, ne date pas d’aujourd’hui. Sous nos cieux, la justice a souvent été chassée du prétoire par la politique. Tant il est vrai que » quand la politique entre au palais de Justice par la porte, le droit en sort par la fenêtre’’.
Dans l’affaire Khalifa Sall, il y a un semblant de suspense. Mais, en réalité, les carottes sont presque cuites pour lui. La guillotine est fin-prête pour couper la tête à un concurrent, jugé dangereux à la présidentielle de 2019. C’est du moins le sentiment partagé par une grande partie des Sénégalais. Ils sont nombreux à affirmer que le ‘’socialiste’’ marche droit sur les traces du libéral Karim Wade. Même si les proches ou partisans du régime actuel vous diront que la justice est impartiale.
Le député maire de Dakar renvoyé devant le tribunal correctionnel, la question de son avenir de son avenir politique se pose. Le juge lui laissera-t-il l’entièreté de ses droits civiques qu’il puisse participer, à l’élection présidentielle de 2019 ? A quelle peine sera-t-il condamné ? Pour beaucoup, ce sont les deux suspenses qui restent dans l’affaire Khalifa Sall accusé d’association de malfaiteurs, de détournement de deniers publics et d’escroquerie portant sur des deniers publics d’un montant de 1,8 milliards de francs Cfa.