« Me Wade jouit-il toujours de ses facultés psychiques? Je ne reconnais plus ce grand panafricaniste qui voulait relever l’Afrique sans passer sur des cadavres! Alors qu’est-ce qui a changé entre-temps? Sa démarche ou est-il poussé jusqu’au mur de l’inacceptable par un jeune, qui a peur d’affronter son avenir politique et qui doute de sa capacité à cheminer seul sans le coup de pouce de son père, un homme qui a soufflé difficilement, il y a quelques jours, sa 93è bougie ». Ces mots sont de Abdoulaye Mamadou Guissé qui s’inquiète des réactions épidermiques de Wade père, qui rappellent selon lui, les fins de Habib Bourguiba, décédé à Monastir à l’âge de 96 ans
Pour Mr Guissé, Karim Wade, use et abuse de l’état de sénescence avancée de son père, et cela ne saurait tuer le protocole de Doha qui le tient à la gorge.
Penser brûler le pays de Seydi hadji Malick Sy, de Khadim Rassoul, de Limamoulahi, de Cheikh Ibrahim Niass, est une hérésie et une absurdité, et quand Wade fils se permet de structurer une telle idée dans la tête de son père, ce dernier qui oublie même les menus de ses déjeuners à l’heure de ses dîners, cela devient une haute trahison de l’histoire, un vœu d’un homme d’une autre nationalité qui veut déstabiliser un pays en devenir, qui l’a pourtant si bien accueilli …
Le Yarr et le Tēguine auront le dessus une seconde fois sur l’inélégance flagrante de karim wade et sur ses caprices d’enfant gâté.
En 2019 le sénégal aura la plus belle élection présidentielle de son histoire, peste Mr Guissé.
La rédaction