Salam, paix sur vous
Il faut encourager vivement le président de la république à ne rien céder à la tentation du Parti-État. Car il semble que certains veulent faire revenir, après l’avoir dénoncé hier, ce système moche et injuste qui a tellement retardé nos pays.
Entre-temps, qu’est-ce qui a changé ? L’arrogance du pouvoir…
Le Sénégal est plus grand que les partis et parties qui le composent et le président a juré d’en être le garant. Il se trouve que le problème ne se limite pas à la contestation des prérogatives constitutionnelles du président de la république. Car d’autres responsables, ministres, directeurs, PCA, etc ., peuvent licencier ou recruter sur des bases partisanes…
Ce faisant, c’est le principe constitutionnel d’égalité citoyenne devant les opportunités qu’offre l’État qui est remis en cause. Si patriotisme rime avec discrimination d’appartenance politique, on n’est pas sorti de l’ornière mais on est sorti du jub jubal jubbanti ! Et si on a le prophète (saws) comme mentor politique, il y a des postures à éviter et des options à privilégier.
Chaque citoyen sénégalais à le droit d’être en phase avec un parti ou non sans que cela n’autorise les pouvoirs publics à faire montre de discrimination le concernant. Sous ce rapport, il urge que le président de la république soit soutenu comme il sied face aux velléités de le faire dévier de ses obligations constitutionnelles, quels qu’en soient les auteurs.
Pour finir, juste dire que le parti PASTEF doit non pas savoir, il le sait, mais assumer avec humilité, justice et efficacité, son statut de parti que le peuple sénégalais a plébiscité pour qu’il gouverne dans le bien, le vrai, le juste et le beau afin que Sunugal arrive au bon port. C’est ce que nous souhaitons à notre cher pays et nous allons y veiller tant que sunu boroom mingi nuy may wer ak tal.
Imam Ahmadou Makhtar Kanté