Idy et ses ministres doivent quitter leurs postes de facto. C’est une question d’honnêteté et de dignité. Idy est un nombriliste paresseux d’un narcissisme dangereux obnubilé par le pouvoir et l’obsession de la séduction. Si Idy était digne, il devait démissionner avant de faire une telle sortie pernicieuse et débile.
Idy me rappelle les fables de la fontaine. Les fables de la Fontaine nous offrent une bonne leçon de morale pour caractériser Idy. Et pourtant la cigale et la fourmi sont une illustration de la vie de certains politiciens tel que Idrissa Seck. Idy comme la cigale qui passent tout leur temps à se baragouiner, à se pavaner, à vadrouiller dans les hôtels de luxe en oubliant totalement sa base politique. En très mauvais politicien très malhabile, préfère déserter le terrain en refusant catégoriquement de mouiller le maillot. Idy est un véritable tisserand de la parole, il représente ici la cigale. Idy n’est pas un travailleur.
La morale que l’on tire sur la cigale et la fourmi : on peut retenir de cette histoire que le travail récompense toujours, qu’il faut travailler au lieu de rêver, comme le montre la fourmi qui travaille dur, elle a assez de provisions pour l’hiver alors que la cigale qui chantait et se prélassait se retrouve dans une situation compliquée.
La récente sortie de M. Idy a indisposé les citoyens. Elle est entrelacée dans le corset de la haine et de la jalousie. Idy, maître de la ruse et de la narration, tes baratins ont été malencontreusement confus et impertinents. Elle a eu l’effet de l’indignation parce que l’homme a ravalé ce qu’il a vomi et son propos dégage naturellement la puanteur nauséeuse de la traîtrise. Il est affligeant qu’il déploie tout dans son action politique sauf l’éthique et l’honneur.
Or, il est sage d’assumer les graves erreurs du passé pour en tirer des leçons d’avenir qui élèvent la personnalité et la soulèvent à niveau d’historicité respectable. Mais, à vouloir toujours prendre le contre-pied des pulsions nationales, on subit toujours un retour de bâton. Seulement devant la parole du chef du Rewmi, les citoyens rechignent et tournent le dos parce que trop habitués à ses volts-faces, expression achevée du reniement et de l’inconstance. Idy manque de virtuosité et de cohérence. C’est un type narcissique tendancieux qui parfois très cupide.
Monsieur Seck, le « ndamal katior » est à la subversif, subjectif, haineux, arrogant, sournois et injurieux. L’homme est indigne de confiance parce qu’il est trop versatile. Il assène à la Nation et à la conscience publique une injure qui le fait encore dégringoler de la pyramide de l’histoire. Ce n’est point un leader modèle. Il donne une très mauvaise leçon à la jeunesse. À force de s’enfermer dans cette inconstance et de cette traîtrise, il finit par transformer Rewmi en une union pour le reniement diabolique en raison de la persévérance diabolique de la tortuosité.
Hier, il fut parmi les fruits sélectionnés de la bourgeoisie arrogante dont les réalités nationales ne parvenaient que tamisées. Il n’a connu que le pouvoir et aime le pouvoir et n’a d’équilibre que s’il jouit de carrosse, festins et opulence.
Idy, très nostalgique du pouvoir, a préféré revenir en arrière pour intégrer notre régime et occuper l’institution qu’il avait toujours insultée, il est alors normal que ses appétits s’aiguisent plus du côté du pouvoir où l’on s’attable dans la cagnotte de la République.
En essayant de séduire son public, il confond goulûment débat d’idées et idées de débat et verse dans des enfantillages qui n’honorent personne. L’homme oublie qu’il siège à la tête d’une institution.
Idy est un petit type, il ne mérite rien.
Honorable Samba Ndong, responsable politique APR/Biscuiterie et coordonnateur national de la Cojecar