Dakarmidi – Le Président du Rewmi joue discrètement sur deux tableaux dans deux continents différents. À Rebeuss, il cherche à obtenir de Khalifa Sall un mot d’ordre des troupes de ce de dernier. Subtilement, Ndamal Kadior cherche à faire comprendre au Maire de Dakar actuellement en détention provisoire et qui est à deux pas d’une condamnation, que l’heure du retour d’ascenseur a sonné. Et si Khalifa Sall perçoit bien le message, il pourrait alors bénéficier de plus du tiers des militants de Benno Bokk Yakar, et cela lui donnerait en plus de ses soutiens, 16 à 18% des suffrages valablement exprimés.
L’autre tableau est cependant plus compliqué, il s’agit pour l’ex PM de pêcher dans les rives du Sopi. Mais pour y arriver, il est obligé de passer par la station Doha, où est exilé Karim Meissa Wade, qui a le Pds en main, en plus des 900 mouvements de soutiens qui tournent autour de lui. Les deux hommes s’échangent des sms en permanence, et timidement la confiance s’installe entre eux.
Idrissa Seck exhibe ses échanges avec Karim Wade comme des trophées, mais cela est peu suffisant pour avoir le soutien des libéraux. L’histoire est là, le Président du Rewmi avait traité Abdoulaye Wade de spermatozoide et de futur cadavre, et en intimité, loin de la confiance et de l’élégance enregistrait fréquemment ses discussions avec Wade, et cela est resté dans la gorge de ce dernier et de bon nombre de ses sympathisants.
Si Idrissa Seck arrivait à décrocher le vote des libéraux, il se retrouverait en plus des 16% pêchés chez Khalifa Sall, avec un peu plus de 37% des suffrages, un tel score qui ferait de lui, un des deux premiers au second tour à la présidentielle du 24 février 2019.
Wade-fils laissera-t-il Idrissa Seck l’égorger ou tout simplement prendre son courage à deux mains et rentrer? À méditer !!!
La rédaction