Dakarmidi – En négociation hier, 26 mars 2018 avec le Syndicat des médecins autonomes du Sénégal (Sames), le Premier ministre a pu refroidir les ardeurs des médecins qui allait tout droit vers une centralisation des urgences.
Furieux du non respect des accords signés en 2014, le Sames avait d’ailleurs entamé depuis hier, un mouvement d’humeur. En effet, le secrétaire général du syndicat, le docteur Boly Diop a exprimé sa satisfaction. Parce que dit-il, sur l’ensemble des 7 points inscrits inscrits dans leur plateforme, 6 ont été satisfaits.
D’après l’As, revenant en détail sur les conclusions de ces négociations, le ministre porte-parole du gouvernement de renseigner que le premier point d’accord porte sur la mise en place d’une indemnité de représentation médicale. Seydou Gueye précise dans la foulée que le Premier ministre veut qu’une instruction soit transmise au Haut conseil de la fonction publique locale afin qu’il travaille à trouver les modalités d’extension de cette mesure aux médecins qui appartiennent à l’ordre des collectivités locales.
A la suite, Boly Diop a félicité le gouvernement d’avoir franchi le pas comme stipulé dans le protocole d’accord signé avec le Sames. « Depuis 4 ans, de négociations en négociations, il était question qu’on puisse revaloriser le salaire du médecin. Aujourd’hui, on peut le dire, c’est du concret. Et je pense qu’au 1e juillet 2018, avec cette indemnité, on va dire que le salaire du médecin sera revalorisé tout en étant entendu que dans le cadre de l’étude du système de rénumération, les études vont se poursuivre » a t-il expliqué.
Le deuxième point de convergence c’est l »effectivité » des pré-équipements. Selon Seydou Gueye, le gouvernement n’attend que la liste des bénéficiaires pour que les transferts soient effectifs. Et pour ce qui est relèvement de l’âge de la retraite à 65 ans, le gouvernement a laissé entrevoir l’existence de dispositifs de mise à niveau concernant l’Ipress et le FNR ou les modifications portant sur le code de pension ou le code du travail.
Sur ce, le Premier ministre a indiqué un échéancier qui est fixé à la fin du mois de décembre 2018, pour examiner la faisabilité technique en tenant compte de modifications qu’il faut apporter au niveau des textes.
La rédaction