Le Cadre de réflexion et d’action sur le foncier au Sénégal (CRAFS), a organisé un atelier de partage des propositions de réformes foncières et restitution des résultats du forum de Nouakchott ce vendredi 20 décembre 2024.
L’atelier a été présidé par le Directeur de territoire du ministère de l’urbanisme de l’habitat et des collectivités territoriales avec la présence de M.Babacar Diop président de CRAFS et Aboubakry Ndao
Représentant de l’association des chefs de village et tous les acteurs des communes du Sénégal.
L’objectif de cet atelier est de promouvoir une gouvernance inclusive et durable des ressources financières au Sénégal.
Selon Aboubakry Ndao, Chef de Village du département de Matam et représentant de l’association nationale des chefs de Village » la gestion du foncière est une question que nous demandons et qui nous concerne. Les chefs de Village devront étre concerné de cette question financière, qui ne peut pas être régler sans association des chefs de Village. La gestion foncière est une question sensible, elle doit être résoulu. Il est urgent de procéder à cette réforme foncière au Sénégal tout en mettant en avant l’intérêt de la population ».
Quant à Aboubakry Diop Président de CRAFS il voit qu’ « On est à la restitution de deux(2) études qui sont là depuis longtemps. En 1996,il y a une tentative de réforme foncière au Sénégal, qui n’a pas abouti. La société civile à travers le Cadre de Réflexion et d’Action sur le Foncier au Sénégal(CRAFS) ,qui est composé de 20 membres de la société civile, les organisations de la société civile ont travaillé avec la dernière commission de réforme financière présidé par le feu Moustapha Sourang. Le document sur le foncier à ete déposé sur la table du président de la République quelque temps après la commission à été dissolue. Ce document est un document de proposition de réforme foncière. Notre travail est un travail de Lobby, de proposition, de sensibilisation et d’alerte ».
» On est maintenant au tour d’un programme d’agenda horizon 2050 ,initié par le nouveau gouvernement. Nous devons se préparer pour apporter notre contribution sur ce nouveau référentiel et jouer notre participation. La loi datée de 1964 , nous sommes cette loi ,mais nous entraînons de vérifier l’avancement de cette loi pour apporter les touches qui nous permettre innover et permettre à la communauté locale d’accéder au foncier sécurisé » poursuit le président de CRAFS.
De sa part, le représentant du Ministre de Urbanisme, de l’habitat et des collectivités territoriales déclaré que » cet atelier est une rencontre d’échange et de partage avec les représentants territoriaux ou il est associé les différents acteurs à été lancé le 12 septembre 2024,en déclinent le chronogramme privilégié de valorisation des projets de réformes foncières au Sénégal par une quinzaine (15) de thématique à l’occasion d’une rencontre mensuellement dans le commande de l’année 2025 à compter févier 2025″.
« Le point d’attention qui concerne la gestion du foncier, est un règlement agité comme une question cruciale pour les collectivités territoriales au point que nous avons inscrit déjà parmis les projets des réformes des années à avenir. Ce moment est très important puisque nous discutons de l’avenir foncière de notre pays et plus particulièrement l’amélioration de législation foncière pour garantir un accès équitable et durable de la terre » dixit le représentant du ministère de l’urbanisme et des collectivités territoriales.
Le Représentant du ministre a terminé ses propos que » le Sénégal 2050 est une vision stratégique de mise en place le gouvernement pour anticiper et préparer notre pays au déficit tout en consolidant les acquis du président de la République. Cette vision repose sur des principes de développement durable, inclusive et une vison inégalité par la sécurisation foncière est au cœur des prioritaires pour un avenir prospère, équitable pour les sénégalais et Sénégalaises.
L’accès à la terre est un droit primordial pour tous qui détermine l3s conditions de vie des communautés, la souveraineté alimentaire, les ressources naturelles surtout le progrès économique national ».